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Une synthèse exceptionnelle qui s'impose comme un classique.Les conquistadors, premiers explorateurs et colonisateurs de l'Amérique latine, sont devenus un sujet de légendes et de cauchemars. À leur époque, ils ont été glorifiés en aventuriers héroïques, propageant la culture chrétienne et contribuant à bâtir un empire comme le monde n'en avait encore jamais vu, pour le compte de l'empereur Charles Quint et de ses successeurs.
Aujourd'hui, à l'inverse, ils sont devenus l'emblème de la cruauté et de l'exploitation. Ces hommes, parmi les premiers génocidaires, ont décimé les civilisations pluriséculaires des Aztèques et des Incas et commis des atrocités sans nom dans leur quête d'or et de gloire.
Avec
Les Conquistadors, " Cervantes reconstitue avec talent une histoire complexe, pleine de nuances dérangeantes, qui réduit à néant le récit simpliste de conquistadors brutaux soumettant d'innocents indigènes. L'ampleur des recherches de ce livre est stupéfiante, mais les facultés d'analyse que Cervantes applique à ses propres découvertes sont encore plus impressionnantes. [...] l'auteur réussit à formuler des argumentations ardues dans une langue d'une merveilleuse simplicité. En plus, et ce qui ne gâte rien, il sait raconter une histoire " (
The Times). -
Le récit et l'analyse magistrale de la première guerre moderne, par le plus grand historien de la guerre de notre temps.La guerre de Sécession (1861-1865), la plus coûteuse en vies humaines et en pertes matérielles de toute l'histoire des États-Unis, marqua le passage de l'ère napoléonienne du combat à la " guerre totale ". Pour raconter ce conflit sans précédent, il fallait un historien d'envergure internationale. Dans la lignée de ses synthèses renommées sur les deux guerres mondiales, John Keegan retrace les grandes batailles (Bull Run, Gettysburg) et le duel des généraux (Lee contre Grant) tout en donnant une large part aux enjeux stratégiques, à l'analyse psychologique et à certains aspects trop souvent négligés comme l'approvisionnement, la géographie militaire ou le rôle des Noirs dans le conflit. Ce grand livre, déjà considéré comme un classique, permet ainsi de comprendre comment la déchirure de deux peuples fonda une nation.
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" La " biographie de Mussolini enfin disponible en poche.Grand Prix de la Biographie Politique 2021 ; Prix du Nouveau Cercle de l'Union 2022 ; Liste des 30 livres de l'année 2021 du Point.
" Ce livre n'est ni une biographie au sens strict de Mussolini ni une histoire du fascisme italien mais la première tentative - et pas seulement en France - d'essayer de dévoiler le "mystère' d'un personnage qui ne ressemble véritablement à aucun des dictateurs, de droite ou de gauche, au XXe siècle mais qui, d'une certaine mesure, les résume tous, de Lénine à Castro " (M. Serra).
Homme et leader politique extrêmement complexe, pétri de contradictions, puisant ses modèles chez Napoléon puis César avant d'être fasciné par Hitler, le Duce peut donner l'image d'un comédien tragique au sens nietzschéen du terme, et d'un révolutionnaire manqué. Il a pourtant modernisé son pays et fasciné l'Europe avant de sombrer dans la déchéance et les haines d'une guerre civile prenant la relève de la guerre mondiale.
Maurizio Serra raconte ce destin sinueux et passionnant sur la base d'une documentation impeccable, dans un style fluide qui s'inscrit dans la filiation d'Italo Svevo et a fait la réputation de ses magistrales biographies de Malaparte ou D'Annunzio. Un très grand livre.
- Grand Prix de la biographie politique 2021.
- Prix du Nouveau Cercle de l'Union 2022.
- Liste des 30 livres de l'année 2021 du
Point. -
Croisés : Une histoire épique des guerres pour la Terre sainte
Dan Jones
- Tempus Perrin
- Tempus
- 20 Juin 2024
- 9782262108021
Un page-turner captivant !1095. L'empereur de Byzance demande l'aide militaire des chrétiens d'Occident afin de restaurer sa puissance menacée par les musulmans. Le pape Urbain II saisit l'occasion et exhorte ses fidèles à délivrer la Terre sainte de l'emprise islamique. Les volontaires sont légion, d'autant que l'absolution des péchés leur est promise. Si la première croisade, qui s'achève par la prise de Jérusalem, est vécue comme un succès par les chrétiens, les musulmans y voient, eux, une terrible humiliation. Dès lors, Europe et Proche-Orient s'enlisent dans une guerre de deux siècles, aux répercussions encore tangibles aujourd'hui. Dan Jones la raconte à hauteur d'hommes, déroulant un récit limpide et implacable qui se lit d'une traite.
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L'histoire de référence sur Rome, de sa fondation à sa chute, par une spécialiste de renommée mondiale.Comment ce qui n'était qu'un village insignifiant dans le centre de l'Italie est-il devenu le siège d'un empire dominant la Méditerranée ? Mary Beard raconte dans cet ouvrage majeur l'émergence puis la chute d'une culture sans précédent, qui a façonné nombre de nos concepts fondamentaux sur le pouvoir, la citoyenneté, la guerre, la violence politique, l'empire, le luxe ou la beauté.
Du mythe fondateur de Romulus et Remus (VIIIe siècle av. J.-C.), à l'édit de l'empereur Caracalla offrant la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'empire (IIIe siècle), Mary Beard retrace toute l'histoire de l'Urbs. Refusant l'admiration simpliste ou la condamnation systématique, elle montre que l'histoire antique, loin d'être figée dans le marbre, est constamment révisée et réécrite, en fonction des nouvelles connaissances. Ainsi des célèbres personnages - Cicéron, César, Cléopâtre, Auguste et Néron, entre autres - prennent une toute autre couleur, tandis que les acteurs négligés dans les histoires traditionnelles - les femmes, les esclaves et affranchis, les conspirateurs et, globalement, ceux qui ne sont pas du côté des vainqueurs - retrouvent leur place dans l'éblouissante aventure romaine.
Notre perception de Rome a considérablement changé au cours des cinquante dernières années. SPQR en fait la synthèse et façonne à son tour notre regard sur son histoire. -
Mémoires : Soldat jusqu'au dernier jour
Albert Kesselring
- Tempus Perrin
- Tempus
- 20 Février 2025
- 9782262110048
Les Mémoires d'un maréchal invaincu.Chef d'état-major de la Luftwaffe entre 1936 et 1938, Kesselring fut l'un des pères de l'aviation allemande qu'il conduisit à la victoire dans les campagnes de Pologne et de France. Il commanda encore durant la bataille d'Angleterre et l'opération
Barbarossa avant, fin 1941, de basculer à la tête des armées allemandes pour l'Europe du Sud, présidant au repli en Afrique du Nord puis à la défense stratégique de l'Italie où son commandement est considéré comme un modèle du genre. Jouissant de sa réputation d'invincibilité, il termina la guerre à la tête d'un front ouest (Berlin) réduit à la peau de chagrin sous la pression conjointe des Alliés et de l'Armée rouge. Très populaire auprès de ses troupes, qui le surnommaient " oncle Albert ", Kesselring échappa de peu à la peine de mort à la Libération avant d'être libéré pour raisons de santé en 1952.
Son témoignage, écrit en captivité, est capital pour comprendre et connaître l'histoire de la Wehrmacht, de ses triomphes initiaux à sa chute inéluctable. Le récit, écrit d'une plume agréable, est enrichi de nombreuses notes par Benoît Rondeau ainsi que d'une indispensable préface dans laquelle l'historien critique la vulgate héroïque, martelée par le mémorialiste, d'une armée allemande étrangère aux crimes du IIIe Reich. Que ce soit en Russie et même en Italie (massacre des Fosses ardéatines), Kesselring fut aux premières loges et porte une part de responsabilité écrasante qu'il fit tout pour faire oublier.
" Les Mémoires de Kesselring sont à la fois un témoignage de choix sur les faits militaires et un récit emblématique de l'opération de réhabilitation menée par les vétérans de la Wehrmacht dans l'immédiat après-guerre. "
La Ligne de Front." Un volume qui complète très utilement notre documentation sur l'armée allemande et les décisions du haut commandement pendant la guerre. " Guerre-et-conflits -
La biographie de référence du dernier roi de France mort sur le trône.
Louis XVIII est un roi mal connu et jamais jugé à sa juste valeur. Philip Mansel en propose un portrait original et documenté à partir de nombreuses sources inédites. Il montre ainsi le rôle politique du frère de Louis XVI durant les années 1787-1789 où il se fait à la fois l'avocat des " idées nouvelles " et le soutien d'une monarchie forte. Il retrace ensuite les années d'exil à partir de 1791 et l'espèce de contre-gouvernement organisé à Coblence qui conspire contre la République, soutient les Vendéens et, une fois installé à Vérone, s'efforce d'organiser un réseau diplomatique, une vie de cour, et de préparer la Restauration. L'auteur dénoue aussi l'écheveau des deux retours de 1814-1815 avec son lot d'erreurs, mais également la rédaction de la Charte et une tentative délicate de réconciliation entre la nation et la monarchie. Car Louis XVIII se veut l'initiateur d'une royauté qui emprunte à l'Angleterre ses meilleurs acquis. Ses hésitations, ses échecs, son soutien à son favori Decazes donnent la mesure d'un régime certes fragile mais, à bien des égards, engagé sur la voie de la modernité.Philip Mansel est l'auteur chez Perrin du Prince de Ligne (2002) et Paris, capitale de l'Europe (2003). -
La horde : comment les Mongols ont changé le monde
Marie Favereau
- Perrin
- 16 Février 2023
- 9782262102852
" Un livre captivant... Les Mongols étaient un peuple sophistiqué, doté d'une maîtrise impressionnante de l'art de gouverner et capable d'instaurer un rapport plein de sensibilité avec le monde naturel... Voilà un livre remarquablement documenté et intelligemment pensé. " The TimesLes conquêtes initiées par Gengis Khan au XIIIe siècle permirent aux Mongols d'intégrer à leur empire le monde qui les entourait. Ce livre se concentre sur la Horde : un modèle social et économique inédit qui allait s'imposer et évoluer durant trois siècles pour unifier sous son égide un espace divisé aujourd'hui entre le Kazakhstan, l'Ukraine, la Russie et l'Europe de l'Est. Dans cet espace, le " peuple des steppes " créa des institutions qui transformèrent les rapports de force entre les hiérarchies locales et stimulèrent l'essor des villes. Ils oeuvrèrent à l'épanouissement de l'économie et, grâce à leur diplomatie orientée vers le commerce, leur influence s'étendit le long des routes du nord bien au-delà de ses frontières. Leurs khans dominèrent les princes russes et les begs turcs, résistèrent à la grande peste et s'adaptèrent à la géopolitique mouvante du XVe siècle. Ce grand livre met en lumière le rôle historique des nomades longtemps réduit au cliché de l'envahisseur pillant les richesses et saccageant les récoltes. En rupture avec la vision conventionnelle de l'Empire mongol, l'auteur montre que la Horde sut mettre en place une administration mobile et sophistiquée, capable de faire cohabiter les communautés religieuses dans leur diversité. Les Mongols remodelèrent en profondeur l'espace slave, contribuèrent à l'épanouissement de l'Islam et forgèrent de nouvelles alliances avec les Mamluks, les Lituaniens, les Polonais, les Italiens et les Allemands. Ils sont à l'origine de l'une des premières mondialisations. Une fresque d'envergure portée de bout en bout par une plume fluide.
Grand prix des Rendez-vous de l'histoire Blois 2023Prix des libraires Payot Essai 2023Prix Guy Lasserre 2023 de l'Académie des sciences et des arts de BordeauxGrand prix des Rendez-vous de l'histoire Blois 2023
Prix des libraires Payot Essai 2023
Prix Guy Lasserre 2023 de l'Académie des sciences et des arts de Bordeaux -
Le grand livre qui manquait sur cet événement emblématique.
Munich, septembre 1938. Un mot, une date devenus les symboles de la capitulation des démocraties face au totalitarisme, précipitant le monde dans la Seconde Guerre mondiale et l'Europe vers sa perte. Comme souvent de nos jours, le présent a recouvert le passé et l'émotion remplacé l'indispensable contextualisation. Dans ce grand livre, Maurizio Serra rend enfin l'événement à l'histoire.
À l'issue d'une longue enquête, l'écrivain inspiré et historien rigoureux raconte comme jamais on ne l'avait fait l'histoire de ces deux journées qui ont changé le monde : leurs origines depuis 1918, leur déroulé riche en anecdotes et en révélations ; enfin leurs conséquences dramatiques. Il dresse aussi en ouverture de magnifiques portraits de ses quatre acteurs principaux (Hitler, Mussolini, Chamberlain, Daladier) et des trois figures de proue dans la coulisse (Beneš, Staline et Roosevelt).
La construction originale se conjugue avec un récit prenant qui comblera le lecteur et enrichit considérablement nos connaissances sur cette période charnière.
Après
Le Mystère Mussolini, Maurizio Serra confirme l'ampleur de son talent et réussit un nouveau coup de maître historiographique. -
Le dernier grand témoignage sur Hitler intime.Le commandant SS Heinz Linge (1913-1980) fut, pendant dix ans, le majordome d'Adolf Hitler. Cet ancien maçon intègre les rangs militaires dès 1933 pour devenir dans un premier temps garde du corps. Il intègre peu à peu le cercle restreint de son maître, dont il est l'un des plus fidèles partisans.
Voici enfin la traduction française de ses Mémoires (
With Hitler to the End) que les spécialistes considèrent comme un témoignage de premier ordre pour sa description de l'intime du Führer, petit bout de la lorgnette d'événements considérables au filtre des banalités de la vie domestique. Se révèlent au fil des pages la politique et la guerre ; le gouvernement et les loisirs ; les collègues de l'entourage direct et les dignitaires repus ; les quartiers généraux et la Chancellerie ; le cérémonial et la décontraction ; enfin, les voyages et les séjours au Berghof.
Linge resta aux côtés d'Hitler jusqu'à la fin, réglant après son suicide l'opération d'escamotage de sa dépouille, qu'il sortira du bunker pour y mettre le feu. Il tenta ensuite de sauver sa peau, avec moins de succès : il est capturé par les Soviétiques. Commence alors la deuxième grande aventure de sa vie, celle-ci bien moins agréable et confortable. La documentation moscovite nous révèle ainsi qu'il fut un des grands témoins utilisés par les services de sécurité et le ministère de l'Intérieur Béria pour rédiger à l'attention de Staline un épais " dossier Hitler ".
Présenté et commenté par Thierry Lentz, ce document exceptionnel entrera rapidement dans les bibliothèques de tous les amateurs des secrets du IIIe Reich. -
"C'était mon chef" : Mémoires de la principale secrétaire d'Hitler
Christa Schroeder, François Kersaudy
- Perrin
- 11 Avril 2024
- 9782262107055
La principale secrétaire de Hitler parle !
La secrétaire de Hitler la plus connue à ce jour est Traudl Junge, autrice des Mémoires intitulés
Dans la tanière du loup, qui ont inspiré le célèbre film
La Chute sur les derniers jours de Hitler. Pourtant, Traudl Junge n'est entrée au service du Führer qu'en janvier 1943, tandis que Christa Schroeder est une " ancienne " : membre du secrétariat de Hitler dès 1933, elle y est restée jusqu'au 20 avril 1945 - dix jours avant l'effondrement final du Troisième Reich. Pendant douze ans, elle a accompagné le Führer dans tous ses déplacements entre la capitale, le Berghof et ses divers quartiers généraux de campagne dans l'ouest de l'Allemagne, en Prusse-Orientale et en Ukraine.
Jeune, naïve, impressionnable, Christa Schroeder n'en note pas moins avec une grande minutie tout ce qui se produit dans l'environnement sécurisé et confiné du Führer, que le général Jodl décrira comme étant " à mi-chemin du cloître et du camp de concentration ". Elle décrit remarquablement l'ambiance qui a présidé à la Nuit des longs couteaux du 30 juin 1934, à laquelle elle a personnellement assisté - nous livrant ainsi un témoignage de première main sur le désordre et l'improvisation ayant présidé à ce funeste événement. Elle est également témoin de quelques déclarations très confidentielles du Führer en matière stratégique, comme ce jour du mois d'août 1941 où il assure que Moscou tombera en quatre semaines, et sera ensuite entièrement rasée.
C'est principalement sur la personnalité de Hitler que Christa Schroeder a reporté toute son attention pendant plus d'une décennie, et c'est ce qui rend son témoignage inestimable. Aucun des traits caractéristiques du Führer ne semble lui avoir échappé, depuis sa galanterie toute viennoise avec les dames jusqu'à son végétarianisme obsessionnel, en passant par sa prodigieuse mémoire, ses insomnies, ses sautes d'humeur et ses innombrables phobies. Elle a recueilli nombre de confidences de la part des femmes qui ont bien connu Hitler, ce qui lui permet de dresser le portrait d'un don Juan passablement névrosé - voire nettement anormal.
Schroeder a enfin assisté à la lente dégradation des facultés de Hitler durant les deux dernières années de guerre, et elle en a soigneusement noté toutes les étapes. Mais même avec le recul du temps, elle ne peut se défendre d'un respect mêlé d'admiration et de pitié pour l'homme qui a été " son chef ". Comme d'innombrables Allemands de l'époque, elle a été aspirée dans un tourbillon vertigineux, mais à la différence de la plupart, elle s'est retrouvée pendant douze ans au centre du maelstrom. Si le reste de son existence s'en est trouvé bouleversé, elle n'a pas cédé à la tentation d'effacer ces sombres années de sa mémoire. Son témoignage unique, connu en France des seuls historiens spécialisés, était resté inaccessible au lecteur francophone - un oubli qu'il était grand temps de réparer...
Édition présentée et annotée d'une main de maître par François Kersaudy. -
Histoire navale de la Seconde Guerre mondiale
Craig L. Symonds
- Tempus Perrin
- Tempus
- 9 Novembre 2023
- 9782262105242
Une histoire intégrale de la Seconde Guerre mondiale sous l'angle maritime, par l'un des meilleurs spécialistes américains : une saga aussi vaste que les océans.Du traité naval germano-britannique de 1935 à la signature de l'Acte de capitulation japonais signé sur le USS Missouri en septembre 1945, en passant par la bataille de l'Atlantique où se distinguèrent les U-Boote allemands, celle de Méditerranée, l'attaque de Pearl Harbor, les batailles de la mer du Corail, de Midway, les opérations amphibies " Torch " et " Overlord " ou encore la bataille du golfe de Leyte et l'assaut amphibie sur l'île d'Iwo Jima, Craig L. Symonds dresse une synthèse inégalée du conflit sans omettre l'étude des percées technologiques - concernant les avions, les torpilles, le décryptage, le radar et finalement l'énergie atomique - qu'il a induit.
Fort de nombreuses sources inédites, il laisse en outre les acteurs historiques s'exprimer d'eux-mêmes, afin de raconter la Seconde Guerre mondiale en mer telle que les contemporains l'ont vécue : une seule histoire gigantesque et complexe impliquant des dirigeants nationaux, des stratèges, des commandants de flottes et des capitaines de navires, des mécaniciens, des servants de tourelles, des pilotes d'avions, des marins de la marine marchande et des Marines américains, et un drame humain aux dimensions planétaires qui a exercé un impact durable, démesuré sur l'histoire du monde.
Un futur classique.
" L'Histoire navale de la Seconde Guerre mondiale est une histoire précieuse, ramassée en un seul volume, mais d'une ampleur somptueuse, qui n'oublie pas un seul épisode. Craig Symonds réalise ici un véritable haut fait : il parvient à nous transmettre toute cette matière en nous offrant un récit passionnant et une histoire pleine d'intérêt. Ce livre est un régal ! "
John Prados, auteur de La Guerre du Vietnam (Perrin, 2011)
" L'auteur dresse une synthèse inégalée du conflit sans omettre l'étude des percées technologiques " - Gazette des armes
" Un très bel ouvrage concernant un aspect de la guerre méconnu. " - Histoire et Patrimoine -
" Un témoignage rare et passionnant " ( L'Écho de l'Ouest).
Hitler, qui surmonta sa peur de l'avion pour en faire un usage intensif, ne voulut jamais d'autre pilote que Hans Baur. Pionnier de l'aéropostale militaire et parmi les fondateurs de la Lufthansa en 1926, celui-ci était une légende des temps héroïques de l'aviation. Constamment attaché à ses pas, il fut le témoin privilégié de toutes les étapes de la vie du dictateur, jusqu'au dernier jour dans le bunker de Berlin. Devenu familier du Berghof, partageant tous les repas du Führer, assistant à ses grands rendez-vous et même, parfois, le suppléant, il fut bien plus qu'un simple pilote. Membre du parti nazi dès 1926, il a gravi la hiérarchie de la SS, finissant la guerre comme général et à la tête d'une flotte aérienne de transport des cadres du régime.
Maintenu prisonnier dix longues années par les Soviétiques - qui voulaient à toute force lui faire avouer que Hitler n'était pas mort mais s'était enfui en avion sous sa conduite -, il dut attendre 1956 pour publier ses mémoires, traduits en français l'année suivante et réédités ici avec une lumineuse présentation et un fort appareil critique de Claude Quétel. -
Le Japon en guerre : 1931-1945
Haruko Taya Cook, Theodore F. Cook
- Tempus Perrin
- Tempus
- 31 Août 2023
- 9782262104818
Le coeur à nu d'un pays où " le devoir pèse plus lourd qu'une montagne, la mort est plus légère qu'une plume ".Le 15 août 1945, les Japonais entendent à la radio, pour la première fois, leur Empereur annoncer que la guerre n'a pas " tourné à l'avantage " du Grand Japon. Pour le peuple nippon, cette annonce sonne la fin des illusions glorieuses et la fin d'un conflit qui, depuis le 7 juillet 1937, et le début de la guerre en Chine, a embrasé l'Asie, des Indes néerlandaises aux Philippines, a fait des millions de victimes et a laissé libre cours aux pires atrocités. Le mot " capitulation " ne sera jamais prononcé.
Soixante-dix ans après, que savons-nous de cette guerre, sinon ses grandes dates : Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, où le Japon, avec l'anéantissement de la flotte américaine, déclare la guerre aux États-Unis et à la Grande-Bretagne ; Hiroshima, le 6 août 1945, et Nagasaki, le 9 août 1945, les deux bombes atomiques qui, en semant l'horreur au coeur du Japon, mettent un point final au conflit. Mais comment celui-ci fut-il perçu par la société nippone ? Comment un pays pourtant empreint d'un sentiment pacifiste exacerbé perçoit-il sa part de responsabilité dans cette guerre dévastatrice ?
Menant l'enquête, Haruko Taya Cook et Théodore F. Cook ont retrouvé des Japonais acteurs ou témoins : paysans, ouvriers, soldats, pilotes, couturières, artistes, tous des " enfants de l'Empereur " jetés dans un conflit extraordinaire sans autre choix que d'obéir à leur devoir, et soucieux, au lendemain de la guerre, de tourner la page. La plupart n'avaient jamais parlé. Les soixante-neuf témoignages réunis dans cet ouvrage, dont certains donnent le frisson, composent un des plus extraordinaires documents qu'on puisse lire sur l'histoire japonaise. -
L'édition de prestige d'un formidable succès de librairie et d'une immense biographie.De Churchill, croit-on, tout a été dit - en premier lieu par lui-même. Et pourtant, Andrew Roberts est parvenu à exhumer des articles de presse, des correspondances privées, des journaux intimes - le moindre n'étant pas celui du roi Georges VI, jusque-là sous clé - qui ne figurent dans aucune des mille biographies déjà consacrées à ce personnage essentiel de la Grande-Bretagne et du XXe siècle. Tout cela lui permet de proposer un récit extrêmement enlevé, fondé sur une abondance de citations désormais " classiques ", mais également souvent peu connues, voire inédites, qui apportent un éclairage parfois convergent, parfois contrasté sur l'homme Churchill. Démêlant le vrai du faux, tordant le cou aux nombreux mythes, voire aux calomnies qui lui collent à la peau, mais relevant les critiques justifiées dont il est loin d'être exempt, Roberts brosse avec maestria le portrait de ce " Vieux Lion " dont toute la vie avant 1940 n'a fait que préparer le grand oeuvre que demeurent ses années de guerre.
Il livre là ce qui est sans doute la meilleure biographie de ce géant de l'histoire. -
Un témoignage puissant sur la vie du haut commandement allemand, réglée pendant cinq ans sur les humeurs et la paranoïa de Hitler.
Le général Walter Warlimont est, de 1939 à l'automne 1944, le chef adjoint de l'état-major Opérations du haut commandement de la Wehrmacht. À ce titre, il est quotidiennement au contact du Führer, notamment lors des points de situation militaire. Il est donc le témoin privilégié de la vie du haut commandement et de son ambiance " à la fois de cloître et de camp de concentration ". Warlimont décrit avec une rare acuité la lente dégradation des moyens militaires allemands comme la paranoïa grandissante et le sentiment de toute-puissance de Hitler, persuadé d'être stratégiquement l'égal de Frédéric le Grand.
L'atmosphère, exaltée puis sinistre, est parfaitement rendue par la plume de l'auteur qui est aussi un guide précieux pour comprendre l'évolution stratégique et les principales batailles sur les différents fronts. Tandis que Hitler, médiocre stratège parfois porté par d'heureuses inspirations, veut tout diriger, les militaires et les hommes du parti nazi qui l'entourent s'inquiètent de plus en plus. Conjurés contre Hitler, opposants passifs et fidèles au Führer se côtoient ainsi pendant de longues années dans les locaux exigus du Grand Quartier général. -
En métamorphosant un royaume affaibli du nord de la Grèce en empire planétaire, Philippe et Alexandre de Macédoine ( - 359/ - 323) ont bouleversé le cours de l'Histoire.À la fin de sa brève existence, à 32 ans, Alexandre le Grand avait éclipsé la grande puissance perse, traversé l'Hindou Kouch et pénétré dans ce qui est aujourd'hui le Pakistan : son empire s'étendait de la mer Adriatique au sous-continent indien. Mais son succès n'était pas seulement le produit de son génie personnel et d'une énergie inépuisable. Il résultait aussi de plusieurs décennies d'efforts réalisés par son père. L'Histoire nous a présenté Philippe II de Macédoine comme un vieil homme dont l'assassinat, fort commode, a permis l'arrivée au pouvoir de son fils génial. Erreur et mensonge. Des dizaines d'années de combats acharnés et d'indéniables talents de diplomate l'ont conduit à unifier le pays et conquérir la Grèce tout en bâtissant une armée invincible. Tout cela, il l'a transmis en héritage à son fils, au bon moment et à l'âge idéal pour pouvoir s'auréoler d'une gloire encore plus grande et bâtir le premier grand empire de l'Antiquité. Philippe et Alexandre ont tous deux joué un rôle essentiel dans la très large diffusion de la langue et de la culture hellènes, aux répercussions nombreuses et profondes, comme l'écriture du Nouveau Testament en grec et un empire " romain " hellénophone qui survécut pendant mille ans à l'est de la Méditerranée après la disparition du dernier empereur régnant en Italie.
L'oeuvre d'un maître de l'histoire au sommet de son art.
" Un ouvrage palpitant, à la hauteur de ses ambitions, comme Philippe durant son règne, et aussi fondamental que les conquêtes d'Alexandre. " Tom Holland
" En un seul volume, Adrian Goldsworthy nous donne à lire le récit des exploits d'un duo de conquérants - père et fils - le plus brillant de tous les temps. L'auteur met en lumière à la fois leur caractère dramatique et violent et leurs répercussions au cours des siècles. Le résultat est un travail d'expert, fluide et vivant. " Barry S. Strauss -
Traduite en 10 langues, bestseller international, LA référence mondiale sur la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.La Seconde Guerre mondiale a beau s'être officiellement achevée en mai 1945, d'un bout à l'autre de l'Europe, l'écho de ce cataclysme perdura des années. Par le traitement inédit d'un sujet longtemps tabou, Keith Lowe décrit un continent secoué jusqu'en 1950 par la violence, où de vastes segments de la population répugnaient encore à accepter que la guerre soit finie. Il met l'accent sur la naissance de nouvelles fractures et le désir insatiable de vengeance qui furent l'héritage de ce conflit, avant d'expliquer l'instauration chaotique d'un nouvel ordre mondial.
" Lowe fait partie de ces historiens anglo-saxons quadragénaires et polyglottes qui renouvellent en profondeur notre connaissance du siècle des génocides et des totalitarismes "
L'Express
" Une enquête soigneuse qui brosse un portrait cru de l'Europe de 1945. [...] Keith Lowe y décrit très bien l'inextinguible soif de vengeance de populations martyrisées "
Le Monde -
Le portrait puissant et novateur de l'un des hommes les plus ahurissants du XXe siècle.Les biographies de Staline sont nombreuses, certes, mais si l'on attend d'une biographie qu'elle déroule une vie de façon anecdotique en restant fidèle à la véracité des faits, celle de Staline pourrait être multipliée à l'infini sans jamais atteindre ce but. Car que dire sur un homme qui plus qu'aucun autre dans l'histoire a manipulé les éléments biographiques et terrorisé son entourage, proche et éloigné, au point que chacun devait soigneusement mesurer ses mots ; sur un homme qui a réussi à mettre en place un régime aux oreilles multiples et hostiles, au point que même après sa mort, il n'était pas toujours prudent de parler ?
Ici, les éléments biographiques ne sont pas une fin en soi, ils servent également à alimenter une réflexion permettant de mettre en lumière certains aspects d'un personnage dont l'influence a profondément marqué l'Histoire. À travers l'histoire de Staline, la réflexion de Robert Service, au-delà des anecdotes et des récits de témoins, met en lumière la personnalité complexe et la psychologie du dictateur.
Cette biographie est aussi un voyage à travers l'histoire du XXe siècle, en suivant le parcours d'un homme qui l'a profondément marquée. Elle s'inscrit dans la même ligne que
Lénine (2011) et de
Trotski (2012) et en est la suite logique. -
Histoire du monde Tome 1 ; les ages anciens
John m. Roberts, Odd Arne Westad
- Tempus Perrin
- Tempus
- 8 Novembre 2018
- 9782262079062
" Un sommet du genre : hauteur de vue, limpidité du style, rigueur des faits narrés, désidéologisation massive des événements décrits. Un must." Le Figaro Magazine. Raconter et donner à comprendre l'histoire des civilisations, de la préhistoire à l'an 2000 et sur toute la surface de la planète, tel est le pari de ce livre sans équivalent. Dès sa première édition, en 1976, il rencontre un immense succès critique et public. L'édition traduite ici est la 6e, dernière en date de 2013. C'est à une formidable narration de l'histoire humaine que nous convient les auteurs, des débuts de la civilisation, avec la naissance de l'agriculture dans le croissant fertile, jusqu'à la montée en puissance de l'espace asiatique, emmené par la Chine.
OEuvre majeure divisée en trois volumes, ce premier tome couvre la période 7000 av J.C jusqu'en 500/600 après J.C. Il traite ainsi de la préhistoire, des civilisations mésopotamiennes (Sumer, Babylone), égyptienne et méditerranées (Mycènes, Phénicie, Grèce, Rome) mais aussi de la Chine et l'Inde classique, sans oublier de raconter la naissance de ces grands fondements culturels que sont les religions (judaï Au delà des immenses qualités d'écriture et de synthèse des auteurs, qui rendent la lecture particulièrement stimulante, la force du propos tient dans sa capacité à lier les civilisations et les espace entre eux. Les auteurs soulignent, par exemple, ce que la Grèce doit à la Phénicie, comment le bouddhisme chinois est né en Inde ou pourquoi les migrations des peuples germains ont eu une incidence sur les royaumes du nord de l'Afrique. A l'heure ou le concept de " choc des civilisations " est en vogue, ou les enjeux culturels, économiques, démographiques et environnementaux se structurent à l'échelle mondiale, ce livre, par sa hauteur et sa vivacité, permet de réfléchir de manière apaisé à la passionnante histoire de l'humanité. -
Comment et pourquoi, de la préhistoire à nos jours, les hommes se sont fait la guerre.La guerre est-elle intrinsèquement liée à la culture humaine ? La réponse de John Keegan est sans appel : toutes les civilisations doivent leurs origines à la guerre. Et si l'on peut distinguer plusieurs traditions guerrières (orientale, musulmane et occidentale), il n'existe en dernière analyse plus qu'une seule culture militaire. Au rang des classiques sitôt parue, cette Histoire de la guerre en dresse l'évolution et les mutations, du néolithique à la fin du XXe siècle, à travers quatre grands thèmes qui sont autant d'âges : le temps de la pierre, de la chair, du fer et enfin du feu.
" La force du travail de Keegan vient du fait qu'il ne se voit pas comme le simple chroniqueur de batailles, mais comme un historien qui étudie la condition humaine. "
Max Hastings -
La biographie croisée de deux géants que tout oppose.
Si Andrew Roberts est désormais bien connu du public francophone grâce au succès de son
Churchill paru en traduction en 2020, il se penche de longue date sur la personnalité, la carrière et l'oeuvre du grand homme.
Ici, l'auteur enfourche l'un de ses chevaux de bataille préférés pour s'en prendre à ceux qui suggèrent qu'au fond, il n'y avait guère de différence entre Hitler et Churchill. Leur expérience des tranchées au cours de la Grande Guerre, leur patriotisme exacerbé, la fierté qu'ils tiraient du glorieux passé de leur pays et par-dessus tout leur charisme, leur art de mener les hommes, le pouvoir psychologique qu'ils exerçaient sur les foules - et ce, souvent même en dehors de leur patrie : tout cela, lit-on çà et là, les rapprochait au point de faire d'eux des frères ennemis.
Andrew Roberts montre magnifiquement le caractère fallacieux de ces points communs supposés, et d'abord sur le plan pratique, en rappelant que Churchill a toujours su déléguer le pouvoir de décision militaire à ses chefs d'état-major en se rendant à leurs arguments - certes, non sans avoir au préalable ferraillé avec eux jusqu'au bout - tout en se réservant le rôle de représentant indiscuté du Royaume-Uni auprès de ses interlocuteurs Roosevelt et Staline. Cette délégation de pouvoir, Hitler l'a certes appliquée lors des grands triomphes de la guerre éclair, en Pologne et en France, en 1939-1940, mais il y a mis fin dès les premiers revers sur le front soviétique à la fin de 1941, pour devenir totalement incapable de faire confiance à ses généraux après l'attentat de juillet 1944. Pour l'auteur, un grand meneur d'hommes c'est un chef qui, au contraire, pratique la confiance à double sens : le commandant en chef fait confiance aux commandants sur le terrain dont il a su discerner la compétence en les nommant, et les subordonnés, aussi hauts gradés qu'ils soient, lui font confiance pour les soutenir sans réserve une fois qu'ils l'ont amené à percevoir le bien-fondé de leurs entreprises. Ce fut là, soutient Andrew Roberts dans des pages fort convaincantes, ce qui fit la force de Churchill, chef de guerre de 1940 à 1945. -
La rivalité franco-britannique (1916-1948), matrice des conflits au Moyen-Orient.Comment la France et la Grande-Bretagne se sont-elles partagé le Moyen-Orient ?
À travers une analyse novatrice, James Barr montre que de 1916, date des accords Sykes-Picot, à 1948, tout a été mis en place pour dynamiter la région : la Syrie à feu et à sang, la montée des extrêmes terroristes, le statut de Jérusalem et la maîtrise du canal de Suez.
Revenant sur le duel aussi venimeux que mal connu entre Londres et Paris, ce récit écrit d'une plume fluide s'attache aux protagonistes du conflit - politiques, diplomates, espions et soldats - et éclaire les problématiques passées et actuelles du Moyen-Orient.
" Un découpage des frontières à l'origine des conflits actuels. Le livre est tout simplement passionnant ! "
L'Obs -
Une histoire de l'URSS par son meilleur spécialiste.Une somme brillante éclairant les méandres politiques autant que sociétaux du régime soviétique de sa naissance à sa chute. En voici le sommaire :
1. A l'est, le front oublié
2. La prise du pouvoir par les bolcheviks
3. Les manuscrits censurés de Lénine
4. Feliks Dzerjinski, les débuts du KGB
5. Les pogroms des guerres civiles russes
6. De l'amour libre à l'ordre moral
7. Les paysans contre Staline
8. Comment Staline a-t-il affamé l'Ukraine ?
9. Y eut-il un génocide en Ukraine?
10. Etre communiste en URSS sous Staline
11. La vérité sur la Grande Terreur
12. Les 900 jours de Leningrad
13. Pourquoi les Soviétiques ont gagné la guerre?
14. Goulag : les vrais chiffres
15. Les derniers jours du tyran
16. URSS 1954: Opération Terres vierges
17. Révélations et silences d'un " Rapport secret "
18. Le dimanche rouge de Novotcherkassk
19. La grande stagnation
20. Tchernobyl : enquête sur une catastrophe annoncée
21.URSS : les mécanismes de la corruption
22. Les ruines de l'Empire