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Les géants de la pensée économique : De saint Thomas d'Aquin à Paul Romer
Michel Musolino
- Perrin
- 14 Novembre 2024
- 9782262108991
Smith, Malthus, Keynes, Friedman... L'homme derrière l'économiste enfin dévoilé ! Notre société a été pensée, conçue et façonnée par les grands économistes, et ce jusque dans les moindres détails de notre vie quotidienne. Mais si leurs idées mènent le monde, que sait-on d'eux ?
Des grands classiques dont la pensée est bien plus riche que ce que l'on croit (Marx, Walras, Schumpeter...) aux chercheurs contemporains encore souvent méconnus (Ostrom, Romer...), Michel Musolino retrace la vie des plus grands économistes. Ce faisant, il étudie l'évolution de la discipline avec un parti pris : repenser les idées à partir du contexte dans lequel elles ont émergé et de la vie souvent étonnante de ceux qui les ont conçues. Ainsi, dans les dix-sept récits qui composent cet ouvrage sans équivalent, on retrouvera des universitaires tranquilles conseillant les puissants, des révolutionnaires voulant changer le monde, beaucoup de visionnaires et de défricheurs, mais aussi des prophètes, un saint et même un fou ! Il en ressort un résumé palpitant de la pensée économique et de son évolution permanente.
1 - Thomas d'Aquinet l'économie avant les économistes
2 - Adam Smithet les fondateurs
3 - Malthus, le prophète
4 - Marx et la critique du capitalisme
5 - Walras, l'architecte
6 - Veblen et les prédateurs
7 - Keynes, le révolutionnaire
8 - Schumpeter et l'innovation
9 - Paul Samuelsonet la synthèse
10 - Galbraithet les limites de l'opulence
11 - Braudel et le sens de l'histoire
12 - Friedman et le triomphe du libéralisme
13 - Nash et les stratèges
14 - Kahneman et le " bruit "
15 - Ostrom et les biens communs
16 - Joseph Stiglitz et l'information
17 - Paul Romer et la croissance endogène -
Les grandes affaires criminelles du Moyen Âge à nos jours
Jean-marc Berlière
- Tempus Perrin
- Tempus
- 20 Octobre 2022
- 9782262101497
Sept cents ans de crimes et châtiments.
Le crime fascine, passionne... et fait vendre. Or, depuis l'engagement de Voltaire dans l'affaire Calas et celui des " intellectuels " dans l'affaire Dreyfus, l'histoire et les historiens ont toute leur place pour enquêter sur cette " passion française ".
Du procès de Gilles de Rais à l'assassinat de Jacques Roseau - la dernière victime de l'Algérie française -, en passant par le procès du régicide Damiens, l'affaire des " chauffeurs " d'Orgères, celle de Joseph Vacher, qualifié de " Jack l'Éventreur français ", des soeurs Papin ou encore de la tuerie d'Auriol, c'est en somme à un voyage à travers sept siècles qu'invite cet ouvrage. Un retour sur des affaires, grandes ou petites, célèbres ou inconnues, oubliées ou mythifiées - du Moyen Âge à la Ve République - que relate avec brio l'équipe réunie sous la direction de Jean-Marc Berlière. -
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Le récit haletant de la traque du criminel nazi le plus recherché...
1945. Au lendemain de l'armistice, alors que les Alliés entrent dans Berlin et font arrêter les plus hauts dignitaires nazis, le maître d'oeuvre de l'extermination des Juifs et de la solution finale, abandonnant derrière lui son uniforme de SS, disparaît soudain dans la nature. On ne retrouvera Adolf Eichmann que quinze ans plus tard, au terme d'une traque invraisemblable qui, de multiples échecs en avancées provisoires, d'un camp de prisonniers de guerre à une cabane de bûcherons, devait conduire ses poursuivants jusqu'à un faubourg misérable de Buenos Aires. -
Un constat clinique du déclin français, un essai qui a défrayé la chronique.
Croissance en berne, 10 % de chômeurs et autant de travailleurs précaires, le record de la fiscalité et des jours de grève en Europe, des réformes ajournées ou réduites au plus petit dénominateur, des prébendes à conserver, une richesse nationale et une audience internationale menacées: la liste pourrait sans peine être allongée du double. Les beaux esprits de la réforme consensuelle diront que les grandes orgues du déclin français jouent un air connu. Sauf que, cette fois, Nicolas Baverez établit le constat clinique d'un déclassement. En historien, il pointe repères, étapes, degrés et causes. En économiste, il démonte les cercles vicieux de l'incapacité française. En essayiste, il croque l'incapacité des uns, la démagogie des autres et l'aveuglement de beaucoup. Aucun pathos dans ce texte écrit au scalpel : les faits, leur emboîtement et les dangers qu'ils représentent pour notre présent et notre avenir. Impossible de le réduire à un réquisitoire ou à un pamphlet : il nous tend le miroir d'un quart de siècle gaspillé.Avocat, historien et économiste, Nicolas Baverez signe dans Le Point et au Monde des éditoriaux aigus, de grande audience. -
Aux sources du modèle libéral français
Alain Madelin
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 16 Juin 2016
- 9782262058739
Depuis la dernière guerre, l'historiographie officielle présente l'histoire économique de la France comme une montée continue de l'intervention de l'État, soi-disant rendue nécessaire par les défaillances des mécanismes de régulation, et par les insuffisances des entreprises privées. L'opinion publique, le monde intellectuel, de leur côté, seraient viscéralement anti-libéraux.
La France, certes, est en retard de réformes de libéralisation sur le reste du monde. Mais il existe, dans l'histoire économique de notre pays, une continuité libérale - qui s'exprime tant dans la tradition philosophique et politique, que dans le monde de la production et de l'entreprise. Il ne s'agit pas seulement d'une succession de moments isolés, mais d'une dynamique cohérente. Depuis deux siècles, ce sont plutôt les périodes de dirigisme et d'étatisme, qui apparaissent comme des exceptions - liées à des événements dramatiques, les guerres, les crises, plutôt qu'à un prétendu caractère naturel de la France.
Cet ouvrage rassemble les contributions des meilleurs spécialistes, réunies sous la direction d'Alain Madelin, dans le but de faire redécouvrir les grands auteurs libéraux français, et de relire quelques grands événements - tels que la Révolution de 1789, ou le Plan de 1958.
La lecture de l'histoire commande au présent et à l'avenir. Pour entrer avec succès dans le prochain millénaire, pour prendre le tournant libéral, qui a réussi dans le monde entier, il faut d'abord faire justice de l'idée reçue d'une France irréductiblement hostile au libéralisme. -
Lesieur
Tristan Gaston-Breton
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Mémoire d'entreprises
- 16 Juin 2016
- 9782262059729
L'huile Lesieur est, encore aujourd'hui, une marque de produits alimentaires parmi les plus connues des Français. Ce succès est le résultat d'une histoire presque centenaire. Fondée à Dunkerque en 1908, par Georges Lesieur, alors âgé de soixante ans, la société s'est imposée très tôt comme le premier huilier français, puis européen, en menant, dès les années 1920, une politique de marque tournée vers la grande consommation. De la première bouteille en verre, en 1924, à la première bouteille en PVC, en 1963, la marque Lesieur est devenue, au fil du siècle, le véritable capital de l'entreprise.
L'édification d'un important outil de production en Afrique, lieu de production des arachides, permit à la société de garantir ses approvisionnements. Dominant le marché de l'huile en France dans les années 1960, l'entreprise chercha à diversifier ses activités, de façon à former un groupe de grande consommation à dominante agroalimentaire. Menée de façon désordonnée dans les plats cuisinés, la margarine ou les produits d'entretien, cette diversification eut de graves conséquences sur la vie de l'entreprise, qui finit par y perdre son âme. La mise sous tutelle par les banquiers, puis l'acquisition, en 1988, par le groupe Ferruzzi, permit toutefois un redressement de l'entreprise, et de l'image de la marque.
Histoire d'une grande entreprise familiale, et d'une grande marque à travers le XXe siècle, ce livre fait revivre l'une des plus belles aventures industrielles françaises. -
Le monde économique a changé. Les risques aussi: délocalisations, excès de liquidités mondiales, variation forte du prix des actifs, voire déflation. Pourtant les banques centrales restent obnubilées par le retour éventuel de l'inflation. Comme si leurs modes de pensée, leurs organisations institutionnelles en étaient toujours restés aux années 80-90 et aux chocs pétroliers. Tolérer ce déphasage, parfois combiné avec une absence de transparence et de responsabilité, c'est croire qu'on peut se contenter de beaux discours quand un incendie planétaire risque d'éclater à tout moment.Patrick Artus, professeur à la Sorbonne et à Polytechnique, membre du Cercle des économistes et du Conseil d'analyse économique, est directeur des études économiques de Natixis. Ses livres - notamment Comment nous avons ruiné nos enfants - lui attirent un public nombreux et fidèle parce qu'il est un des rares experts qui sache combiner analyse savante et pédagogie.Prix Turgot 2008 du meilleur livre d'économie financièrePresse: "[...] un ouvrage très critique sur les banques centrales, en particulier la banque centrale européenne et son équivalente européenne, la Réserve fédérale. Ce livre-événement, qui tombe à point nommé, sera publié le 13 septembre..." Pierre-Henri de Menthon, Challenges, 30 Août 07 "Les banques centrales sont-elles complétement à côté de la plaque? C'est la thèse, à charge et solidement documentée, que défend l'économiste et professeur Patrick Artus dans un petit livre. [...] En 160 denses, Artus convit qu'il est temps de changer d'époque et, pourquoi pas,de s'inspirer du passé, pour s'inventer le pilotage économique de demain." Christophe Alix, Libération, 07 Septembre 07 " Il est rare que l'évenement suive d'aussi près l'avertissement qui l'annonce: l'"incendie" financier évoqué par le titre de ce livre s'est déclaré cet été, précisement entre l'écriture de l'ouvrage et sa publication. Les incendiaires que dénonce Patrick Artus, directeur des études économiques de Natixis, ce sont les banques centrales. Mais le procès qui leur est intenté ne porte pas seulement sur leur responsabilité dans l'éclatement des crises: c'est la mise en cause radicale de leur rôle et de leur doctrine." Gérard Moatti, Les Echos, 13 Septembre 07 "[...] Patrick Artus possède le don rare d'apporter des réponses claires à des questions que l'homme de la rue a des difficultés à formuler[...] Le livre, qui n'est pas tendre avec la Fed, mais aussi avec la BCE et son président, ravira tous ceux qui en France font de la gestion de l'euro le bouc émissaire de nos difficultés. Son propos est toutefois bien plus ambitieux que les récriminations communément adressées en France à la BCE, qui se caractérisent trop souvent par un provincialisme étroit et une mauvaise foi confondante." Jean-Pierre Robin, Le Figaro, 26 Septembre 07 "Lorsqu'il a commencé à rédiger son essai, Patrick Artus n'imaginait pas que celui-ci serait publié en plaine tourmente financière. et c'est d'abord ce qui fait la qualité de ce texte: il tombe à pic [...] L'autre mérite du livre, c'est de ne pas être un simple brûlot..." Romain Gubert, Le Point, 11 Octobre 07 " Jamais le rôle et l'efficacité des banques centrales n'ont été aussi contestées. L'économiste de Natixis alimente le débat. Avec férocité." Jean-Louis Chambon, Président du prix Turgot, La Tribune, 12/13 Octobre 07
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Les cas de conscience du magistrat
Marcel Rousselet
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Les cas de conscience
- 2 Avril 2019
- 9782262077716
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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L'avocat
Jacques Isorni
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Les cas de conscience
- 7 Mars 2019
- 9782262077624
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La chronique enlevée de dix-neuf grandes affaires criminelles vues à travers le prisme de la défense.
De la Révolution à nos jours, des ténors du barreau se sont confrontés à de grandes affaires, depuis Malesherbes, défenseur malheureux de Louis XVI, jusqu'à Eric Dupond-Moretti. Le nom d'un Labori est inséparable de celui de Dreyfus, comme le sont Moro-Giafferi de Landru, Isorni du maréchal Pétain, Floriot de Petiot, Pollak de Dominici, Lombard de Ranucci, Vergès de Barbie, ou encore Gisèle Halimi du procès de Bobigny. Au travers d'une galerie de portraits de grands avocats, l'originalité de ce livre est de traiter de la relation liant le défenseur à son client, aux magistrats, aux jurés, aux médias et aussi, parfois, aux autres défenseurs. Tous les cas de figure sont examinés, de la sérénité à l'affrontement, sans oublier la technique de défense choisie, qui peut parfois flirter avec l'illégalité. L'aspect humain est privilégié : où l'on voit les doutes, voire l'angoisse qui peut étreindre les plus chevronnés des avocats, et l'énergie dont ils font preuve jusqu'à la conclusion de leur plaidoirie, quel qu'en soit le résultat. Un livre écrit avec brio, ressuscitant des affaires connues ou moins connues, mais toujours passionnantes.Bernard Oudin a notamment publié en 2012 chez Gallimard Le Crime, entre horreur et fascination. Il est également l'auteur, chez Perrin, de Histoires de Londres et de Histoires de Berlin. -
La monnaie ; histoire d'une imposture
Philippe Simonnot, Charles Le Lien
- Perrin
- 31 Mai 2012
- 9782262040598
A travers l'histoire "critique" de la monnaie, une analyse inédite et iconoclaste des causes de la crise économique et financière actuelle.
Pour Philippe Simonnot et Charles Le Lien, la crise économique actuelle ne trouve pas son origine dans les excès du marché ou la dérégulation de la finance, mais dans l'interventionnisme extrême d'Etats irrespectueux de la vraie nature de la monnaie. Les racines de cet abus de pouvoir sont anciennes et profondément implantées, mais un pas a été franchi avec la création des banques centrales qui aujourd'hui émettent de la fausse monnaie à une échelle inégalée. L'imposture a connu une accélération décisive lorsque, le 15 août 1971, le dernier lien entre le système monétaire international et l'or a été rompu par Richard Nixon, alors président des Etats-Unis. La monnaie étant pour la première fois complètement déréalisée, la finance s'est déconnectée de l'économie. Depuis lors, les crises succèdent aux crises, toujours plus graves, toujours plus douloureuses pour ceux qu'elles privent d'emploi et de ressources. La solution est pourtant à portée de main : rétablir une monnaie ancrée dans la réalité économique. L'obstacle est seulement politique : ceux qui nous gouvernent n'y ont pas intérêt. En enracinant l'actualité dans l'histoire, les deux auteurs révèlent la précarité du capitalisme mondial.Economiste indépendant, Philippe Simonnot a publié de nombreux ouvrages, dont, récemment, Le jour où la France sortira de l'euro. Professionnel de la finance et spécialiste des questions monétaires, Charles Le Lien enseigne en milieu professionnel et universitaire et il publie dans diverses revues financières. -
Le texte fondateur de l'Etat providence.
" Publié au coeur de la Seconde Guerre mondiale, le rapport Beveridge fait partie des textes et des projets fondateurs qui auront marqué l'histoire de l'Europe. Les travaillistes britanniques y auront puisé une inspiration et formulé une doctrine qui devaient durablement guider leur action. Mais, au-delà de la Grande-Bretagne, ce texte aura influencé la plupart des partis socialistes et sociaux-démocrates du continent et même, en France, le programme des concepteurs de la Sécurité sociale française. [...] Ce texte exprime une conviction : la pauvreté est une menace pour la démocratie, la protection sociale est aussi une assurance contre la décomposition politique toujours susceptible de sombrer dans la barbarie. " François HollandeA l'heure où le chômage, la retraite et la Sécurité sociale sont au premier plan des préoccupations des Français, cette première traduction en français du rapport initiateur de l'État providence apporte un éclairage bienvenu dans le débat public. Outre une substantielle préface de François Hollande, le texte bénéficie d'une introduction de Jose Harris. -
Pierre Gide, une vie d'avocat
Michel Guénaire
- Perrin
- Perrin biographie
- 17 Septembre 2020
- 9782262093952
Le maître du barreau.En 1920, Pierre Gide, avocat aux barreaux de Paris et de Londres, ouvre son cabinet. En conseillant des entreprises, il invente le barreau d'affaires en France. Pionnier, il sera imité et jalousé, puis oublié, avant de renaître au travers du cabinet qui porte toujours son nom cent ans plus tard.
Qui était ce fils de militaire, agent de liaison auprès de l'armée britannique pendant la Grande Guerre, cousin du Prix Nobel de littérature André Gide ? La " personnalité parisienne possédant une Buick " (Vogue), le passager des premiers voyages d'affaires transatlantiques, le travailleur infatigable qui fonde le premier cabinet collectif ? Sous l'Occupation, il poursuit son activité d'avocat pour défendre ses clients. À la Libération, on le lui reproche, bien qu'il ait aidé la Résistance. Banni de la profession, il est réintégré en 1954. Trois ans plus tard, il crée avec deux jeunes confrères le cabinet Gide Loyrette Nouel.
Au terme d'une enquête inédite, Michel Guénaire répare un oubli injuste en retraçant ce destin exceptionnel. Et la métamorphose d'une profession.