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Le Masque
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La trilogie berlinoise : Intégrale Tomes 1 à 3
Philip Kerr
- Le Masque
- Grands Formats
- 5 Novembre 2008
- 9782702435489
L'été de cristal se situe en 1936, alors que l'on "nettoie" Berlin en prévision des J.O. Bernie Gunther, ancien membre de la Kripo devenu détective privé n'est pas sans ressembler à Philip Marlowe, le modèle culte de tous les privés. Son enquête (meurtre de la fille d'un industriel et disparition de bijoux) le conduit à se laisser interner au camp de Dachau... Dans La pâle figure, situé en 1938, il est victime d'un chantage de Heydrich qui veut le contraindre à réintégrer la police. Un requiem allemand, le plus noir des trois, commence en 1947 dans Berlin en ruine et divisé en secteurs d'occupation. La Trilogie berlinoise, tout en respectant les règles du genre policier, offre un portrait glaçant et puissamment évocateur de Berlin au quotidien à l'ère nazie.Traduit de l'anglais par Gilles Berton (traduction entièrement révisée)
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La terre est riche. Parfois, elle y pense - la terre est riche. La boue est riche. Elle pas. Tout le monde est plus riche qu'elle, même la boue.
Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n'aime pas qu'on la regarde - les filles qu'on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus - il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d'une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l'enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d'ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.
Après le succès de La Deuxième Femme, Louise Mey revient avec un roman noir éblouissant qui raconte comment une disparition peut révéler les pires jeux de pouvoirs, entre violences de classe et violences de genre.
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Après des années à envoyer les malfrats d'Édimbourg derrière les barreaux, l'inspecteur John Rebus n'avait guère prévu de s'y retrouver lui-même. Une position plutôt hasardeuse pour une tête brûlée comme lui. Surtout que, lorsqu'on découvre un prisonnier assassiné dans sa cellule, l'atmosphère déjà tendue de la prison devient électrique. La méfiance entre détenus et gardiens ne cesse de croître, Rebus est écartelé entre son ancienne vie et sa situation actuelle, et c'est précisément lui qu'on accoste de toutes parts pour tenter de glaner des informations.
Son flair de fin limier et ses réflexes acquis à la dure lui permettront ils de survivre dans cette zone à l'ordre précaire ? Car sans badge de police et sans filet de sécurité, Rebus marche sur la corde raide.
Et c'est sa vie qui est en jeu.
Traduction de l'anglais (Écosse) par Fabienne Gondrand -
Corso Bramard est le plus jeune commissaire d'Italie. Un homme aussi insondable que les montagnes piémontaises, et dont les intuitions s'approchent de la clairvoyance. Sa vie se dissout lorsque Automnal, un tueur en série qui entaille le dos de ses victimes avec d'étranges dessins, s'en prend à sa femme et à sa fille.
Vingt ans plus tard, Corso, désormais enseignant, vit dans la campagne turinoise et passe son temps à grimper en montagne, souvent de nuit, dans l'espoir à peine dissimulé de tomber. Pourtant, il reste quelque chose de bien vivant en lui : l'obsession de mettre la main sur son ennemi. Car l'assassin continue à le narguer en lui envoyant par la poste des extraits d'une chanson de Leonard Cohen. Dix-sept lettres en deux décennies.
Mais cette fois, dans la dernière, Automnal commet une petite erreur. Juste de quoi ouvrir la brèche, dans laquelle Bramard va s'engouffrer avec toute la force du désespoir. Dans cette quête épique et absolue, Bramard aura plus que jamais besoin du commissaire Vincenzo Arcadipane, son élève et ami, pour peut-être enfin atteindre sa cible, et trouver la paix.
Il le traque depuis une vie, mais Automnal a toujours eu une longueur d'avance. Jusqu'à aujourd'hui.
Traduit de l'italien par Marianne Faurobert -
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En tant qu'ex-flic, John Rebus est un habitué des tribunaux. Mais pour la première fois, sa place est sur le banc des accusés. Aurait-il commis l'incartade de trop ? C'est ce qu'a laissé entendre Francis Haggard, un policier accusé de violences conjugales qui s'est choisi une défense un peu particulière... il justifie ses actes par la brutalité de son métier, et, pour prouver ses dires, il est prêt à faire tomber avec lui la moitié des forces de l'ordre d
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La capture : Qui sème les coups récolte la vengeance
Nicolas Lebel
- Le Masque
- Grands Formats
- 23 Mars 2022
- 9782702450772
Morguélen. Un nom funèbre pour une île bretonne giflée par les vents.
Un terrain idéal pour la lieutenante Chen, lancée dans une traque sans merci. Dans son viseur : des tueurs à gages insaisissables, les Furies, déesses du châtiment.
Mais à l'heure de la rencontre, la partie pourrait bien compter plus de joueurs qu'il n'y paraît. Et quand le prêtre de cette île du bout du monde entre à son tour dans la danse, une seule certitude demeure : quelqu'un va mourir.
Jeu de miroirs à huis clos, le nouveau roman de Nicolas Lebel entraîne le lecteur dans une course échevelée où tout n'est qu'ombres et reflets. Porté par l'humour et l'ingéniosité inégalables du lauréat du Prix des lecteurs du Livre de Poche, La Capture impose Nicolas Lebel comme l'une des voix les plus brillantes du thriller français.
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Audrey est dans le coma. Retrouver sa mère suffira-t-il à la ramener à la vie ?
Officiellement, la villa des Prunelliers est un foyer d'accueil d'urgence pour mineurs ; en réalité, c'est là où on envoie les enfants placés dont le système ne veut plus, et où les éducateurs en sous-nombre finissent tous par craquer. Quand Till, l'un d'eux, finit par lever la main sur Audrey, quatorze ans, celle-ci fugue et se fait percuter par un chauffard.
Rongé par la culpabilité, Till va la voir tous les jours à l'hôpital, délaissant le reste du monde. Mais lorsqu'il apprend que la mère disparue d'Audrey est peut-être encore en vie, il n'a plus qu'une idée en tête : la retrouver et la ramener à sa fille. Et tant pis s'il y laisse sa carrière, sa raison ou sa vie. -
Pendant leurs vingt ans de vie commune à Detroit, Celia Scott a regardé son mari, Arthur, taire les secrets entourant la mort de sa soeur Eve. Mais en 1967, les émeutes raciales l'effraient plus encore que son passé et Arthur décide de retourner vivre dans la ferme familiale où il a grandi, sur Bent Road, à l'orée d'une toute petite ville, au fin fond du Kansas.Malgré les fantômes qui hantent l'endroit, Arthur se coule facilement dans cette vie rurale, à l'inverse de Celia, qui subit la solitude et la brutalité du quotidien à la ferme. Elle voit sa plus jeune fille, Evie, porter les robes de sa défunte tante, son fils tenter de prouver qu'il est devenu un homme et sa belle-soeur endurer un mari violent... Et puis il y a cette enfant, disparue sans laisser de traces.À Bent Road, elle apprend que, parfois, tuer est ce qu'il y a de plus clément. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Valérie Bourgeois
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À cinquante-cinq ans, le commissaire Arcadipane tourne en rond et craint d'avoir à nouveau perdu ce flair qui le guidait dans ses enquêtes. Pourtant, quand une femme est rouée de coups sans raison à la sortie d'une station du métro de Turin et que le coupable est arrêté dans la foulée, c'est bien son instinct qui lui souffle que quelque chose sonne faux dans ce fait divers cousu de fil blanc. Il fait appel à son ancien chef et mentor, Corso Bramard, et à l'incontrôlable agente Isa Mancini, qui le met en contact avec un étrange ex-flic, aussi obsessionnel qu'illuminé, Luigi Normandia. Ensemble, ils découvriront les règles d'un jeu tordu et létal : une plongée dans le monde immergé de la Toile qui, cercle après cercle, les mènera jusqu'aux eaux noires où la lumière n'arrive jamais et où les affaires se traitent à l'abri des regards.Traduit de l'italien par Marianne Faurobert
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2019. La vie de Stella Parker est telle qu'elle l'a toujours rêvée : un mari attentionné, deux enfants pour l'amour desquels elle a décidé de mettre entre parenthèses sa carrière juridique, une sublime maison en banlieue de Washington D.C... Jusqu'au jour où Gwen, une de ses voisines, vient la menacer de révéler son secret.
1987. Julie Waits n'aspire qu'à une vie normale. Devenir cheerleader et sortir avec ses meilleures amies. Tout pour fuir la vie singulière que mène sa mère, les hommes toxiques qu'elle attire, et le désastre qui s'ensuit chaque fois que l'un d'eux franchit la ligne rouge. Chacune à leur manière, Stella et Julie ont fait des sacrifices pour garder le contrôle de leur vie. Chacune à leur manière, elles ont refoulé, jour après jour, la part d'ombre en elles. Mais la mémoire aussi porte des cicatrices, et si celles-ci venaient à se rouvrir, qui pourrait prédire l'étendue des dégâts ?
Traduction de l'anglais (États-Unis) par Fabienne Gondrand -
L'épouvantail de Dresde : Novembre 1944. Un rire dans la nuit. Le corps d'une femme. Que la traque commence
Frank Goldammer
- Le Masque
- Grands Formats
- 18 Septembre 2024
- 9782702451342
Novembre 1944. Le régime nazi est proche de l'effondrement et la ville allemande de Dresde ploie sous la violence de la pauvreté. Sans compter les rumeurs racontant qu'un être effroyable, à peine un homme, rôde la nuit dans les rues désertes. Lorsqu'on découvre le corps mutilé d'une infirmière dans un cabanon désaffecté, les habitants murmurent aussitôt que c'est l'oeuvre de l'Épouvantail.Max Heller, inspecteur de la brigade criminelle, est déterminé à trouver une explication rationnelle à ce crime, mais la police n'a plus de moyens, et son chef, un SS impitoyable, ne lui épargne rien. Entre la gestion laborieuse des réfugiés en surnombre, le rationnement et les fréquentes alertes aériennes, Heller glane péniblement quelques indices. Mais quand on trouve le corps d'une deuxième femme, il commence à prendre au sérieux la menace de l'Épouvantail...Traduit de l'allemand par Justine Coquel
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Un petit village du centre de la France, cerné de champs, barricadé par des murs de forêts et quelques fermes isolées, qui abrite une usine : un abattoir de poulets où travaille la quasi-totalité des habitants.Presque tous, sauf Romain, le marginal, l'homme à tout faire, affligé d'un bec de lièvre qui lui vaut le surnom « Lapin ». Romain, aussi habile dans les arbres où il aime bâtir des cabanes que les pieds dans la rivière où il pêche, loin du monde, loin du village qui l'a toujours tenu à l'écart et exerce contre lui une sourde violence.Depuis sa plus tendre enfance, le géant blond, est épris de Solène, l'actuelle maire de la bourgade. Alors quand cette dernière disparaît, mêlée malgré elle à une sombre histoire d'enfouissement illégal de déchets, c'est le soleil de Romain qui s'éteint brutalement.Reste la vengeance...
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En ce jeudi ordinaire, le Murder Club du village retraite de Coopers Chase échafaude le plan de bataille d'une nouvelle enquête. La plus solaire de ces quatre détectives octogénaires, Joyce, a jeté son dévolu sur un étonnant dossier : le meurtre présumé, il y a dix ans, d'une journaliste dénonçant une fraude fiscale. Un présentateur télévisé local pourrait détenir des informations et si, pour l'approcher, Ron, l'ancien syndicaliste, doit passer à la télévision, qu'à cela ne tienne ! Même Elizabeth, l'ex-espionne, sera là pour le soutenir, malgré l'odieux chantage dont elle est victime : tuer, ou être tuée...
Pendant qu'elle se débat avec sa conscience (et une arme à feu), le Murder Club se montre plus entreprenant que jamais. Mais pour attraper le meurtrier et sortir Elizabeth de ce mauvais pas, ils auront besoin de toute l'aide possible.
Une troisième enquête qui fait honneur au succès international du Murder Club du jeudi, où tendresse, humour et amitié le disputent à l'appât du gain sous la plume incomparable de Richard Osman.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Sophie Alibert -
Sandrine ne s'aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l'aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues.
Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu'il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias.
Mais ce n'est pas son fils, ce n'est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d'abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s'écroule.
Dernière sélection du Prix Maison de la Presse 2020
Finaliste Prix Libr'à Nous 2021 - catégorie Polar
« Il arrive qu'un livre, soudain, résonne avec le monde environnant, jusqu'à l'éclairer d'une lumière singulière. » Libération
« Ce polar psychologique traite avec talent du sujet de l'emprise et de la violence conjugale. » France Dimanche
« C'est un coup de génie que réalise Louise Mey avec La Deuxième Femme, l'un de ses romans les plus puissants de cette rentrée de janvier. » Causette
« Une jeune auteure à suivre » ELLE
« Féministe, écrivaine, et auteure attachée aux rapports que les femmes entretiennent avec leur corps, elle décortique dans ses romans, avec une terrible acuité, les mécanismes psychologiques de la violence. » Marie Claire
« Manipulations, angoisses et violences conjugales se mêlent avec réussite dans ce thriller psychologique aussi formidable qu'étonnant. » Femme Actuelle
« Avec un style incisif, cette jeune auteure de romans noirs aborde la violence conjugale à travers une plongée dans le mécanisme de l'emprise. Vertigineux ! » Version Femina
« Bouleversant. (...) Un roman engagé sur l'emprise et la violence conjugales. » Ici Paris
« Un roman sombre et douloureux qui aborde avec force des thèmes aussi noirs que la violence, l'emprise et la manipulation. » Vaucluse Matin -
Elizabeth, Joyce, Ibrahim et Ron frisent peut-être les quatre-vingts ans, mais ils en ont encore sous le capot. Leur passe-temps favori :s'atteler, tous les jeudis, à de vieilles affaires de meurtre, pour en découvrir le fin mot là où la police a échoué. Jusqu'à ce que la nouvelleleur parvienne : Tony Curran, l'associé du directeur de leur village de retraite, vient d'être retrouvé assassiné dans sa cuisine.Ni une ni deux, Elizabeth convoque ses trois acolytes et lance le Murder Club sur la piste du tueur, toutes cannes dehors. Quand il s'agit de tromper l'ennui et de doubler la police, il ne faut jamais sous-estimer les personnes âgées.Succès absolu au Royaume-Uni, Le Murder Club du jeudi nous entraîne, entre rires et larmes, sur le chemin tortueux des émotions humaines. Car, derrière le meurtre, ce sont les liens tissés au crépuscule d'une vie que Richard Osman dépeint avec brio.Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Sophie Alibert« Tellement drôle et intelligent ! Atrocement bien. » Ian Rankin« Les fans de romans policiers vont être captivés. » Harlan Coben« Un polar formidable ! » France Info TV« Richard Osman livre un premier roman savoureux. Déjà un phénomène au Royaume - Uni. » Point de vue« Un régal de suspense. » ELLE« Acide, raffiné et hilarant ! » Biba
« On craque pour ce quatuor d'octogénaires dans ce cosy crime espiègle, déjà carton en librairie outre-Manche. » Télé Poche
« Un cosy mystery irrésistible qui mettra vos méninges à rude épreuve. » France Dimanche -
Quand Albert, jeune orphelin solitaire, rencontre Solange, fille de tondue abandonnée à elle-même, c'est l'étincelle qui allume la mèche. Seuls contre tous, ils deviennent inséparables, et transforment leur amitié en un amour féroce.
Leur premier crime est un accident.
Le deuxième, un calcul.
Les étés meurtriers se suivent sans se ressembler, sur le rythme mélancolique d'une chanson disco des années 1970. Mais la mèche se consume... et leur drôle de danse ne peut pas durer éternellement.
Un roman aussi ténébreux que romantique, tellement troublant qu'il en devient fascinant, à l'image de ses deux anti-héros torturés. Ces Papillons noirs n'ont pas fini de vous hanter. -
Chassée de la demeure familiale, Nadine erre, incapable de trouver sa place. Jusqu'au jour où elle découvre Les Vignes. Une ancienne bâtisse à flanc de colline, défendue par une armée de chèvres et de merisiers. Un squat aux allures de paradis, le repaire de deux ours, Louis et Jean-Mi, aussi marginaux qu'elle. Sans demander et presque sans y penser, Nadine investit les lieux. Devient la troisième ourse. Là, à l'ombre des Vignes, elle trouve une existence simple, rustique. Et plus qu'un point de chute, un endroit où oublier et tenter de vivre. Mais quand le monde pénètre par effraction dans ce paradis perdu, les souvenirs reviennent, l'enfer commence.
Par la justesse de ses mots, Nathalie Sauvagnac réussit la prouesse de raconter la violence des hommes sans pour autant oublier la lumière des invisibles et des fracturés, ceux qui cherchent leur place, fût-elle au bord du monde. -
1. Tuer ma famille
2. Réclamer leur héritage
3. M'en sortir
4. Adopter un chien
Telle est la liste des priorités de Grace Bernard, anglaise, vingt-huit ans, des Louboutin aux pieds. Sauf que, en ce moment et à son grand regret, elle arbore plutôt l'uniforme terne et plastique de la prison de Limehouse. Comme quoi, planifier l'assassinat de chacun des membres de sa famille dès le tendre âge de treize ans n'est pas toujours gage de réussite. Et franchement, se voir condamner pour un meurtre que l'on n'a pas commis lorsqu'on en a mené à bien six autres, cela manque un peu de panache. Mais pas question pour Grace de se coltiner sa pénible compagne de cellule jusqu'à la fin des temps : elle compte bien l'emporter en appel et, d'ici là, quelle meilleure manière de s'occuper que de coucher son histoire sur le papier ? Même si, bien sûr, personne ne la lira. Rappelez-vous les points 2 à 4.
Avec ce premier thriller pétri d'humour noir, Bella Mackie dresse le portrait d'une génération luttant, à sa manière, contre les injustices qui lui sont faites. Un récit jubilatoire, et surtout, une
lecture inoubliable.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Marie Chivot-Buhler -
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Cinq heures du matin. John Rebus, pourtant à la retraite, est tiré du lit par la sonnerie stridente du téléphone. À l'autre bout, sa fille, paniquée, lui apprend que son compagnon Keith a disparu. De son côté, la police écossaise découvre le corps d'un riche étudiant saoudien, Salman bin Mahmoud, assassiné sur un vulgaire parking d'Édimbourg. Et les pistes, aussi ténues que variées, ne semblent mener nulle part.Tandis que Siobhan Clarke et l'inspecteur Malcom Fox tentent de démêler cette enquête, John Rebus roule vers le petit village côtier plein de secrets où réside sa fille. Mais, pour la toute première fois, la vérité est peut-être ce qu'il désire le moins découvrir...Un polar palpitant qui, sur toile de fond de Brexit, aborde la violence de la xénophobie et explore la puissance et la fragilité des liens familiaux. Un livre qui se dévore, pimenté à souhait par l'humour de cet enquêteur atypique.Traduit de l'anglais (Écosse) par Fabienne Gondrand« Ian Rankin : le meilleur du polar écossais. » Rolling Stone« Ian Rankin est un génie. » Lee Child« Le meilleur de Rankin, le meilleur de Rebus, quand la fiction rejoint l'actualité et transcende tous les genres et toutes les attentes. » Michael Connelly« Rebus est l'un des plus grands personnages de romans policiers anglais : aux côtés de Sherlock Holmes et de Hercule Poirot. » Daily Mail
« Depuis vingt ans, il est l'un des fers de lance du roman noir d'outre-Manche. Aussi apprécié chez lui que chez nous, l'Ecossais livre une nouvelle enquête qui promet un beau début d'année aux passionnés du genre. » Hubert Artus, Le Parisien Week-end -
Berlin, 1942. Bernie Gunther, capitaine dans le service du renseignement SS, est de retour du front de l'Est. Il découvre une ville changée, mais pour le pire. Entre le black-out, le rationnement, et un meurtrier qui effraie la population, tout concourt à rendre la vie misérable et effrayante. Affecté au département des homicides, Bernie enquête sur le meurtre d'un ouvrier de chemin de fer néerlandais. Un soir, il surprend un homme violentant une femme dans la rue. Qui est-elle ? Bernie prend des risques démesurés en emmenant cette inconnue à Prague, où le général Reinhard Heydrich l'a invité en personne pour fêter sa nomination au poste de Reichsprotektor de Bohême-Moravie.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Philippe Bonnet
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Après le succès phénoménal du Murder Club du jeudi , Richard Osman est de retour avec son irrésistible quatuor de détectives du troisième âge, et nous régale d'une nouvelle enquête aussi
drôle et intelligente que palpitante.
Il semble que le calme ne dure jamais bien longtemps au village de retraite de Coopers Chase. Les membres du Murder Club y voient bientôt débarquer Douglas, un ancien collègue d'Elizabeth - un collègue, seulement ? -, complètement affolé. Et pour cause : accusé d'avoir dérobé des diamants d'une valeur inestimable, il est en cavale, un cartel colombien et la mafia new-yorkaise à ses trousses. Si le Murder Club lui refuse son aide, qui sait ce qui pourrait lui arriver ? Une chance que les détectives en herbe aient pris goût à l'aventure !
Mais les cadavres se multiplient, et force est de constater que le quatuor s'attaque à un meurtrier sans foi ni loi. Seront-ils capables d'arrêter l'assassin avant qu'il ne leur fasse la peau ? Et, quitte à se mettre en danger, pourquoi ne pas en profiter pour mettre la main sur le pactole ?
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Sophie Alibert -
Skelthsea. Une île battue par les vents, au large des côtes écossaises. Lorsque Elspeth y débarque, à l'automne 1860, pour travailler comme gouvernante au manoir d'Iskar, elle est saisie par cette vieille bâtisse solitaire qui domine tout. Comme si la demeure portait le deuil du jumeau de Mary, la pupille d'Elspeth, tombé d'une falaise quelques mois plus tôt.
Pourtant, au manoir, personne ne parle de lui : ni la tante de Mary, ni les domestiques, et encore moins l'enfant elle-même, qui n'a pas dit un mot depuis l'accident. Au village en revanche, il se murmure que la chute de William n'avait d'accident que le nom. Des rumeurs dont Elspeth aurait aisément pu faire fi, si elle n'était pas témoin d'une série d'étranges phénomènes :
des bruits de pas dans le grenier, une mystérieuse berceuse qui résonne chaque soir dans le couloir désert... Et le plus glaçant de tous : un sifflement funeste qu'on dirait presque irréel...
Avec ce premier roman sur fond de secrets et de superstitions, Rebecca Netley nous offffre un trépidant huis clos, de ceux qui se lisent en une nuit, à la lueur tremblotante d'une bougie.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Marie Chivot-Buhler -
Été 1943. Il y a des endroits pires que Zurich, et Bernie Gunther est bien placé pour le savoir. Quand Joseph Goebbels, ministre en charge de la propagande, lui demande de retrouver l'éblouissante Dalia Dresner, étoile montante du cinéma allemand qui se cache d'après la rumeur à Zurich, il n'a d'autre choix que d'accepter. Mais, très vite, cette mission en apparence aussi aguichante que l'objet de la recherche, prend un tour bien plus sinistre. Car le père de Dalia Dresner est en fait un croate antisémite de la première heure, sadique notoire, qui dirige un tristement célèbre camp de concentration de la région. Et la police suisse exige au même moment que Gunther fasse la lumière sur une vieille affaire qui risque de compromettre des proches de Hitler.
La Femme de Zagreb est une histoire formidable, extrêmement bien documentée sur cette période cauchemardesque, avec son héros cynique, attachant, et toujours aussi indomptable.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Philippe Bonnet
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Dans ce sixième épisode, retour aux sources.
Berlin, 1934 : Le monde est aveugle. Mais Bernie Gunther, lui, ne l'est pas. Après avoir quitté la police de plus en plus nazifiée, il est chargé de la sécurité des résidents du célèbre hôtel Adlon. Le dirigeant d'une entreprise de construction est retrouvé assassiné dans sa chambre. Quelque temps plus tard, on repêche le cadavre d'un jeune boxeur juif. Y aurait-il un lien entre ces deux meurtres ? Dans le même temps, Bernie fait la connaissance de deux résidents de l'hôtel : une talentueuse et ravissante journaliste qui milite pour que les États-Unis boycottent les Jeux olympiques de 1936 et un gangster américain proche de la mafia de Chicago, bien décidé à s'enrichir grâce aux J.O. Sur fond de montée de la discrimination à l'égard des juifs, Bernie découvre un réseau de sociétés écrans, destinées à détourner les sommes pharaoniques que les nazis sont prêts à dépenser pour exhiber le nouveau visage de l'Allemagne grâce à la construction du stade prévu pour accueillir les J.O. . La lumière sur cette affaire ne se fera que vingt ans plus tard, dans le Cuba prérévolutionnaire.
Traduit de l'anglais par Philippe Bonnet