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Le lumineux destin d'Alexandra David-Néel
Jean Chalon
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 10 Juillet 2020
- 9782262088750
Dans Le lumineux destin d'Alexandra David-Néel, j'ai voulu, surtout, respecter le rythme de ce destin galopant. C'est d'ailleurs l'un des secrets de cette vitalité alexandrine qui tient du prodige : Mme David-Néel ne s'est jamais arrêtée. Comment en aurait-elle eu le temps ? Elle s'incarna, en une seule existence, en tant de personnages : anarchiste, bourgeoise, bouddhiste, cantatrice, orientaliste, exploratrice (elle fut la première Parisienne à pénétrer à Lhassa, en 1924), journaliste, écrivain... Comment aurait-elle pu perdre un instant, alors que sa vie, sa vraie vie selon ses plus profonds désirs, ne commença qu'à quarante-trois ans ? Quelle leçon de patience et d'endurance ! Bondissant sans cesse en avant, sans cesse en mouvement, même quand on la croit immobilisée à sa table de travail, celle qui, centenaire, faisait, à l'étonnement de son entourage, renouveler son passeport, n'a consenti à se reposer qu'en consentant à mourir, en 1969. Et encore, rien ne prouve que la mort, pour Alexandra, soit un repos éternel !
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Par son parcours personnel et ses choix politiques, Aristide Briand incarne cette période de grandes mutations que fut la IIIe République. Issu d'un milieu très modeste, il devient avocat, découvre l'engagement militant en défendant ses premières causes. Elu député en 1902, il ne tarde pas à se propulser au sommet grâce à ses dons d'orateur et à ses talents de négociateur. Pendant trente ans, tantôt ministre, tantôt président du Conseil, il joue les premiers rôles, en France d'abord, puis sur la scène internationale.
En 1905, il est l'artisan de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il défend la laïcité, mais prend ses distances avec les anticléricaux les plus sectaires et apaise les querelles religieuses qui divisent les Français. Pendant la Première Guerre mondiale, il tient la barre du pays durant un an et demi, il est au pouvoir au moment décisif de Verdun. Mais, hanté par ce carnage, il s'efforce dans les années vingt d'en prévenir le retour.
Sa carrière prend une autre dimension, l'habile politicien devient le « pèlerin de la paix ». Il est l'homme de la réconciliation franco-allemande, du premier projet d'intégration européenne. Son action lui vaut le prix Nobel de la paix en 1926.
Sur le moment, cette grande espérance est déçue. Briand meurt en 1932, à la veille de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler. Pourtant, le second après-guerre verra la France s'engager plus résolument dans la voie qu'il avait tracée.
Homme célèbre mais mal connu, au charme envoûtant, au caractère complexe, à la vie privée tumultueuse, adulé par les uns, haï par les autres, ce précurseur de l'Europe unie a fait entendre sa voix dans un continent pris de folie guerrière et a réussi, sans toujours s'en douter, à prendre date avec l'Histoire.
Bernard Oudin est historien. Il a publié notamment Villa, Zapata et le Mexique en feu ; et, chez Perrin, Histoires de Berlin (avec Michèle Georges) en 2000 et Histoires de Londres en 2003. -
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Éric Perrin s'est attaché à démêler le vrai et le faux dans la vie de François-Eugène Vidocq, ce personnage extraordinaire, dont la légende a été complaisamment nourrie par lui-même, grâce à ses fameux Mémoires (1827-1828), par les romanciers - Balzac en tête - qu'il a fascinés, par certains de ses biographes et, en dernier lieu, par une magistrale série télévisée. Vidocq, né à Arras en 1775, mort à Paris en 1857, acquiert dans sa jeunesse quelque notoriété dans la pègre, mais plus par ses évasions de la prison de Douai - et des bagnes de Brest et Toulon - que par ses délits. Las d'être en cavale, il propose, en 1809, à la Préfecture de police de trahir ses anciens amis en échange de sa liberté. Mouchard à l'essai dans les prisons de Bicêtre et de La Force, puis lâché dans Paris, il montre une telle efficacité, une telle intelligence et une telle intuition que, au grand scandale de beaucoup de monde, il devient le premier chef de la brigade de sûreté, en 1812. Nommé sous Napoléon, il le restera sous Louis XVIII et Charles X, en dépit de multiples ennemis, et malgré les pièges qui lui sont constamment tendus pour le faire tomber. Écarté en 1827, il publie des Mémoires qui achèvent d'en faire une grande vedette de son époque, et fonde la première agence privée de renseignements, où la clientèle afflue, et dont les résultats spectaculaires lui valent les attentions de la presse, de la justice et de la police officielle jalouse de ses succès. Les policiers "honnêtes" sont exaspérés par l'ancien forçat et par ses agents, tous issus du "milieu", ce qui n'empêche par Vidocq de redevenir, sous Louis-Philippe, chef de la Sûreté. Grand policier, manipulateur, dissimulateur, provocateur, opportuniste..., il passionne les journalistes et les écrivains. Il inspire son Vautrin à Balzac, son Jean Valjean à Hugo, et fournit l'essentiel de sa matière à Eugène Sue pour "Les mystères de Paris". Grâce à un gros travail de recherche, à de nombreux documents inédits qu'il confronte aux travaux de ses prédécesseurs, et aux écrits de Vidocq, Éric Perrin apporte un nouvel éclairage sur une des personnalités les plus célèbres et les plus controversées de son temps.
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Au coeur religieux de l'histoire
Pierre Chaunu
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782262055240
Écrits entre l'automne 1983 et le printemps 1985, ces textes fondus en une histoire de l'Histoire sont les réactions à vif de Pierre Chaunu, ce grand historien d'esprit encyclopédique, ce philosophe anxieux du destin sous le regard de la mort. L'historiographie, telle qu'elle se publie au jour le jour, est le réactif le plus sensible des humeurs d'un moment. Entre une époque comme la nôtre, lourde de risques, de dangers, de possibilités gaspillées, et la manière de traiter le passé, des correspondances existent, qui sont, elles-mêmes, matière privilégiée de l'Histoire. Là, résident le sens et la justification de cet essai. Tout en survolant la totalité de la production historiographique, Pierre Chaunu a fait un tri qui est, en définitive, une photographie à la fois de la progression de la connaissance et des préoccupations des historiens. Pour une bonne moitié, il s'agit d'histoire religieuse. C'est donc au sein du religieux, de tous les aspects du sacré, qu'il nous fait pénétrer en compagnie des historiens contemporains. Mais cet essai n'est pas seulement une plongée au coeur judéo-chrétien de notre culture. Il montre aussi que l'après nouvelle histoire ne méprise plus les origines de nos identités nationales. Pourtant, estime Pierre Chaunu, l'oeuvre de démolition se poursuit hypocritement. Selon lui, les petits maîtres du passé, faisons table rase s'attaquent, à la tronçonneuse, aux racines qu'ils haïssent, alors qu'elles donnent son sens à la vie. Aussi ne s'étonnera-t-on pas que ce pèlerinage au coeur religieux et aux sources de notre identité se termine sur quelques éclats polémiques. Car, pour l'auteur de Histoire et décadence, la tolérance n'est pas indifférence, le respect de l'autre suppose que l'on mette bas les masques et que, de temps à autre, l'on dise tout, même ce qui est rude à entendre.
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Une autobiographie qui raconte admirablement, avec simplicité, émotion et finesse, une aventure humaine peu commune. En 1931, un bébé chinois de neuf mois est mis en nourrice, à Perrigny, près de Dijon, dans une humble famille de paysans bourguignons. Trois ans plus tard, la guerre sino-japonaise oblige ses parents à rentrer précipitamment en Chine. Ils laissent l'enfant en Bourgogne, où la nourrice est chargée de le garder jusqu'à leur prochain retour. Ce retour n'aura jamais lieu. René Han, le petit Chinois, grandira à Perrigny, au milieu des vignes et des cerisiers. À dix-huit ans, il refuse de rejoindre, en Chine, son père devenu général de Tchang Kaï-chek et gouverneur d'une province. Après des études à Dijon et à Paris, il fait une brillante carrière à la télévision, et sera P.-D.G. de FR3. Il ne retrouvera son père qu'en 1972, à Taïwan, quarante ans après leur séparation. Il ne saura jamais ce que sa vraie mère est devenue. Un Chinois de Bourgogne, c'est l'histoire, pleine de sensibilité, d'une enfance déchirée par la découverte - à dix ans seulement - de la différence raciale et, plus tard, d'un itinéraire marqué par le refus du narrateur d'être considéré comme un Chinois dans son propre pays, la France. C'est aussi l'évocation d'une relation affective, pleine d'intensité, entre l'auteur et ses parents bourguignons.
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Ma croisade pour l'Angleterre (Juin 1940)
Collectif
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782262057619
Mon pays ne l'oubliera jamais. C'est ce que dit l'ambassadeur britannique à Washington, le 18 juin 1940 - mais oui ! - pour exprimer la gratitude de son gouvernement à l'égard du capitaine René de Chambrun. En effet, étrange paradoxe de l'Histoire, la veille de l'appel du général de Gaulle, le descendant de La Fayette et gendre de Pierre Laval, avait convaincu Roosevelt et son gouvernement, envahis par le pessimisme, que l'Angleterre résisterait et que l'Allemagne n'avait pas gagné la guerre. The Count of Chambrun a dit sa foi dans la résistance de l'Angleterre, peut-on lire dans le New York Times du 18 juin. Grâce à lui, une décision capitale est prise : Roosevelt lève l'embargo, 4000 canons de D.C.A. et 220 chasseurs commandés par la France seront livrés à l'Angleterre, jouant un rôle prépondérant dans la destruction des bombardiers allemands envoyés sur Londres en septembre 1940. Roosevelt, pour obtenir l'adhésion de l'Amérique profonde, demande à Chambrun de s'en aller prêcher la bonne parole dans plusieurs États américains. À son retour, le 1er août, il obtient de Roosevelt qu'il ravitaille la Zone libre par Gibraltar et Marseille. Roosevelt, suivi par Churchill, accepte, à condition que Pétain fasse une déclaration à la presse américaine et arrête les attaques radiophoniques contre l'Angleterre. Chambrun repart pour Vichy et en revient avec une lettre de Pétain à Roosevelt, qu'il rend publique dans ce livre. À son retour à New York, c'est le choc : Harry Hopkins, conseiller et confident de Roosevelt, lui apprend que de Gaulle est intervenu auprès de Churchill pour empêcher le ravitaillement de la Zone libre. Et Roosevelt fait marche arrière, manipulé par Hopkins... L'auteur évoque d'ailleurs la personnalité énigmatique de Hopkins, dont il ignorait alors qu'il était déjà considéré au Kremlin comme le meilleur des agents d'influence. Le lecteur comprendra pourquoi, lorsque vint la libération de Paris, Hopkins donna l'ordre à l'ambassade des États-Unis d'épurer René de Chambrun...
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L'Almanach de Clio
André Castelot
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 12 Novembre 2018
- 9782262055158
A. Castelot a eu la merveilleuse idée de renouveler la formule de l'almanach. Le lecteur gourmand le dévorera d'un coup. Personne ne résistera au charme de Clio! « Copyright Electre »
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La dame blanche des Habsbourg
Paul Morand
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 8 Octobre 2019
- 9782262085087
Dans les châteaux royaux de la Hofburg et de Schnbrunn, lorsqu'un membre de la famille impériale va mourir, un fantôme apparaît. Sur ses chaussons de danseuse et dans sa robe à traîne, la Dame Blanche des Habsbourg fait la navette d'un trépas à l'autre. Cette ravageante beauté a fort à faire : les Habsbourg ne sont pas, comme les Atrides, une famille d'assassins mais plutôt une famille d'assassinés. La tragédie est leur lot. Dans le décor prestigieux de la Vienne d'autrefois, la Dame Blanche ouvre ici un défilé d'ombres illustres : Marie-Louise et l'Aiglon, Maximilien et Charlotte, Rodolphe, François-Joseph et Elisabeth, l'inoubliable Sissi, les voici tous ressuscités en une éblouissante évocation sous la plume magique de Paul Morand qui leur rend, l'espace d'un livre, les couleurs de la vie. Avec la rigueur de l'historien et la sensibilité du romancier, Paul Morand nous livre les secrets de coeur des Habsbourg, qui furent souvent aussi les secrets de la politique de leur temps.
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L'Exode (Mai-juin 1940)
Pierre Vallaud
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 12 Novembre 2018
- 9782262060558
L'histoire de cet exode racontée en images et en documents. Photos, lettres, carnets de route, notes, témoignages restituent l'atmosphère d'une période enfouie dans la mémoire des Français et des Belges. « Copyright Electre »
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Le Procès de Marie-Antoinette
André Castelot
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 11 Septembre 2015
- 9782262058067
André Castelot a écrit une Marie-Antoinette qui, constamment rééditée depuis trente ans, s'est vendue à ce jour à 450 000 exemplaires, sans compter les éditions de poche et de club. À l'occasion du bicentenaire de l'exécution de la Reine, il raconte minutieusement son arrestation, sa captivité, son procès et son exécution, dont Napoléon dira qu'elle fut pire qu'un régicide.
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« Parcourir notre vingtième siècle, tenter de le raconter et de le comprendre, vouloir le rendre présent et l'expliquer, tel est depuis plusieurs années l'un de mes souhaits. De livre d'histoire en roman, de cours devant des étudiants à des analyses de livres dans l'Express, j'ai essayé de réaliser ce voeu, venu sans doute du fait que mon père, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, m'a fait contemporain de ses épreuves par ses récits et, qu'enfant pendant le deuxième conflit mondial, j'ai vécu intensément ces quatre années violentes.
J'ai, avec six de mes romans (le Cortège des vainqueurs, les trois volumes de la Baie des Anges, et les deux tomes des Hommes naissent tous le même jour), commencé le roman-histoire de ce « siècle des tempêtes » qu'est notre temps. J'achevais d'écrire les Hommes naissent tous le même jour quand les animateurs de l'émission de France-Inter, l'Oreille en coin, m'ont proposé de raconter en vingt émissions d'une heure le vingtième siècle.
Ce livre est né de cette série d'émissions. Il ne s'agit donc pas d'une étude érudite mais bien du récit des principaux événements qui ont fait ce siècle. J'ai évité ce qu'on appelle « la petite histoire ». Je crois que les « grands » événements et les « grandes questions » sont aussi passionnants que les « petits », sinon plus. Bien sûr tout le siècle n'est pas présent. Il m'a fallu choisir dans cette période foisonnante ce qui me paraissait le plus significatif. Après avoir lu ce livre je voudrais que le lecteur éprouve comme moi le sentiment de la richesse inépuisable, contradictoire, inquiétante et pourtant pleine de lendemains de ces années qui ont, dans l'aventure des hommes, compté plus que cent mille ans. »
Max Gallo -
Cinquième colonne : En 1940 quand la France s'est effondrée, ces deux mots ont été sur toutes les lèvres. L'action souterraine des agents de la Cinquième colonne expliquait le désastre. L'ennemi l'avait emporté parce qu'il était déjà dans la place.
Mais en réalité qu'en a-t-il été ? Qui, comment, pourquoi et pour combien s'est lié ou vendu à l'ennemi préparant ainsi la défaite et la collaboration ? La Cinquième colonne, mythe ou réalité ?
C'est la une histoire inconnue et sécrète, interdite comme les coulisses et sans laquelle pourtant notre temps - celui de 1940, celui de la guerre subversive d'aujourd'hui - ne peut être compris.
Max Gallo a découvert aux Archives nationales de Washington des pièces explosives et totalement inédites. Elles remettent en cause l'histoire de la défaite et de la collaboration telle qu'elle a été écrite jusqu'ici. Il présente les pièces irréfutables, les députés se vendent au fascisme, des hommes politiques sont salariés réguliers de l'étranger et dès 1938 le gouvernement de Vichy est prêt. -
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La Grande Mademoiselle
Bernardine Melchior-Bonnet
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 12 Novembre 2018
- 9782262055097
L'auteur a cherché à l'aide d'une documentation considérable, à comprendre cette princesse dont les contradictions nous étonnent encore. « Copyright Electre »
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Et si plus rien n'était sacré...
Cazeneuve
- FeniXX réédition numérique (Perrin)
- 1 Avril 2016
- 9782402063098
Une promenade historique à travers les sociétés primitives, archaïques, antiques et plus récentes montre que, de tout temps, l'humanité a éprouvé le besoin de placer certains objets, personnages, institutions ou principes au-dessus du monde ordinaire. C'est cela, le sacré. Mais l'esprit de contestation peut-il s'en accommoder ? Et qu'arriverait-il si plus rien ne représentait l'absolu, la transcendance ? Ce livre met en évidence, dans la société moderne, les substituts laïcisés et les contrefaçons, notamment le culte de la personnalité, les rois du ballon, les idoles du music-hall, les « monstres sacrés », les exaltations, les paradis artificiels et quelques comportements irrationnels. Ainsi se révèle la permanence de ce besoin incessant mais impérieux que tente de satisfaire le faux sacré, le sacré qui ne veut pas dire son nom.
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Rares sont les personnages historiques célèbres aussi mal connus, aussi controversés que le baron Jean de Batz. On s'accorde sur l'étonnante audace de ses tentatives pour sauver Louis XVI, pour délivrer Marie-Antoinette du Temple, puis de la Conciergerie, mais non sur les causes qui l'ont fait agir : un dévouement héroïque et sans bornes pour la famille royale, disent les uns ; il paraissait surtout ambitieux de faire fortune, corrigent les autres. Les détracteurs qualifient Batz d'aventurier gascon, brutal et sans scrupules, intimement mêlé à de honteux tripotages sur les fonds publics, lesquels tripotages auraient eu pour objet - en fait - de compromettre les plus enragés des conventionnels, et de semer ainsi la zizanie au sein de la Convention. Les panégyristes affirment : Il mit sa fortune à la disposition des émigrés, ou Cette race des Batz a donné deux des plus chevaleresques figures de notre Histoire : le légendaire d'Artagnan et le baron de Batz. Pour parvenir à une image plus nette du mystérieux baron, Marina Grey a entrepris sa propre enquête. Avec sa rigueur habituelle, elle a suivi, pas à pas, le lointain parent et émule de d'Artagnan depuis son Tartas natal (Landes), jusqu'à sa tombe du cimetière d'Authezat (Puy-de-Dôme) en passant, bien sûr, par Paris, théâtre de ses exploits. Grâce à sa perspicacité et à de nombreux documents inédits, sous la carapace du gentilhomme apprécié de Louis XVI, du dangereux contre-révolutionnaire craint de Robespierre, elle a découvert l'homme. Son récit nous le restitue, avec sa fougue, ses passions, ses ruses, ses humeurs, ses qualités exceptionnelles... et ses graves défauts.
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Chasseur du ciel (1940-1945)
Duperier
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 25 Décembre 2015
- 9782262057404
1991... 1941 : cinquante ans déjà ! Aujourd'hui, Bernard Duperier nous apporte le témoignage de ceux qui furent les chasseurs de l'Aviation Française Libre. Refusant l'Armistice, ils rallièrent l'Angleterre et acceptèrent, pour se battre, d'être incorporés à la RAF. Dernier descendant d'une famille de soldats, l'auteur nous raconte les difficiles départs de France, en 1940, après avoir brièvement évoqué sa campagne au Maroc, en 1928, commenté la situation explosive, après 1918, en Silésie polonaise qu'il connaissait particulièrement, et enfin la Drôle de Guerre. Ensuite, il brosse un tableau précis de ses combats aux côtés de nos alliés, entre le ciel et les flots du Pas-de-Calais, et la constitution, en novembre 1941, du groupe Île-de-France, dont il fallait assumer le commandement. En parcourant ces lignes, le lecteur aura, parfois, l'impression d'être lui-même dans le cockpit d'un Spit, aux prises avec la Luftwaffe ! Le 19 août 1942, c'est Dieppe, ensuite la Normandie, les attaques contre les installations allemandes et les rampes de VI - après le court intermède d'une mission de propagande aux États-Unis, où l'auteur rencontrera, à Hollywood, Jean Gabin et Jean-Pierre Aumont qui allaient s'engager dans la Ie Armée de la France Libre. Pour achever cette chanson de geste, Bernard Duperier est parachuté, en août 1944, près de Saint-Brieuc, et le pilote de chasse se mue en fantassin pour participer aux combats de la Libération. C'est le témoignage précis, et sans forfanterie, d'une grande figure de la France Libre.
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1940-1945 : De Gaulle, celui qui a dit non
Alain Decaux
- FeniXX réédition numérique (Perrin)
- 24 Décembre 2015
- 9782402012317
Le spectacle de Robert Hossein vu par un Anglais : « Devant les trois mille fauteuils du Palais des Congrès de Paris. Robert Hossein fait représenter « Celui qui a dit non », un étonnant et grand spectacle historique, à couper souvent le souffle, avec plus de cent acteurs qui jouent au milieu d'une foule de figurants. » De 1940 à 1945, années de l'exil de De Gaulle et de sa lutte pour son identité et sa suprématie. le producteur-metteur en scène-chorégraphe Robert Hossein (qui travaille dans la tradition d'Orson Welles et d'Eisenstein, mais il n'y en a pas beaucoup d'autres...) contrôle partisans, soldats, politiciens, Français libres, nazis, collaborateurs, communistes, victimes de camps de concentration, et en plus Franklin Roosevelt, pour évoquer l'histoire de la Seconde Guerre mondiale à travers le regard sévère, implacable, intraitable de De Gaulle mais aussi de ceux qui le combattent, qui se battent pour lui ou qui, comme Churchill, Eden et Roosevelt, ne savent jamais ce qu'ils peuvent faire avec cet opiniâtre récalcitrant... « Autour de son vaste auditorium, Hossein plante espions, collaborateurs et militaires armés, de sorte que plusieurs batailles sont en fait livrées hors de la scène et dans la salle... Celui qui a dit non est à la fois une biographie politique, une reconstitution épique de la guerre et une série de réunions de résistants... Tout cela dépasse beaucoup le territoire épique que nous a donné Hollywood jusqu'ici. Son spectacle n'est pas une célébration de De Gaulle dans une envolée de drapeaux... » « Il faut, sans autre discussion et avant toute chose, voir « Celui qui a dit non ». Vous avez jusqu'en février pour prendre l'Eurostar, assister à une matinée et revenir de même. Faites ça à vos risques et périls : c'est exactement ce que le théâtre a toujours voulu être et que jusqu'ici il n'a jamais été. »
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La Tribu des hommes verts
Closel/e
- FeniXX réédition numérique (Perrin)
- 17 Décembre 2015
- 9782402005340
Comme le dit Jean Dutourd, « une tribu d'hommes portant des plumes sur la tête » campe sur le quai Conti depuis plus de trois siècles. C'est l'Académie française. Un mystère l'enveloppe. Elle intrigue. On l'admire et on la désire. On la dénigre aussi quand on n'a pas la moindre chance d'en faire partie ou quand on ne songe pas encore à en briguer les suffrages. Bref, elle ne laisse jamais indifférent. Que faut-il faire ou ne pas faire pour y entrer ? Comment se passent les visites ? Quelles difficultés posent les discours, l'habit vert, l'épée ? Comment se déroulent les « jeudis » consacrés au dictionnaire ? Quelles charges incombent aux « hommes verts » en échange des honneurs qui les comblent ? Élisabeth du Closel a traqué les académiciens, épiant leurs manies, leur dispensant des retenues et des bons points, comme ils le font entre eux. Elle s'est entretenue avec dix-sept « hommes verts ». On le verra, les « immortels » ne sont pas tristes. Cela donne un livre piquant avec, dans l'humour, un zeste d'impertinence qui n'agacera que ceux qui se prennent trop au sérieux. Des dessins de Trez accompagnent la promenade d'Élisabeth du Closel au sein de cette compagnie dont le sang perpétuellement renouvelé nourrit constamment l'actualité.
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La Revanche de l'Allemagne (1989-1999)
Georges Valance, Olivier Floc'hic
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 24 Août 2015
- 9782262060343
Berlin, 9 novembre 1989 : le mur de la honte est ouvert. Cet événement marque le terminus historique du XXe siècle, en même temps qu'il déclenche la course à la réunification allemande, et la dissolution dans le bloc communiste, jusqu'à l'éclatement de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie. Georges Valance a retrouvé les acteurs de cette histoiren et obtenu leurs confessions. Il a entendu les diplomates en poste à l'époque - notamment à Bonn et dans les capitales européennes -, les conseillers et ministres - d'Hubert Védrine ou Roland Dumas, à Edvard Ackermann et Hans Tietmeyer. Il écrit ainsi l'histoire inédite d'une journée révolutionnaire. Mais l'heure est aussi au bilan. Il faut comprendre la nature de cette nouvelle Allemagne, décomplexée, soucieuse de ses intérêts d'abord, et qui, en se proclamant république de Berlin montre qu'elle se considère comme le premier acteur d'Europe. Ce livre analyse les ambitions de cette nouvelle république et les conséquences qui en résultent, notamment pour la France. Là aussi, la qualité et l'originalité des sources utilisées permettent d'écrire une histoire immédiate de l'Allemagne réunifiée.
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La Terreur blanche
Castries/d
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- Présence de l'histoire
- 26 Novembre 2015
- 9782262053833
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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J'ai eu 20 ans à Ravensbrück
Toulouse Sautrec De Beatrice
- Perrin (réédition numérique FeniXX)
- 18 Décembre 2015
- 9782262057190
Béatrix de Toulouse-Lautrec et sa mère ont été arrêtées par la Gestapo de Lyon, en juin 1944, internées au fort de Montluc, puis déportées à Ravensbrück en août, et libérées en avril 1945. L'auteur, qui avait vingt ans en 1944, et était alors Mlle de Gontaut-Biron, a raconté son épreuve dès 1946, sans intention de publication, pour se libérer de ce qu'elle venait de vivre. Mais le manuscrit a circulé anonymement, signé matricule 75 537, dès 1948, trente-trois ans avant sa première édition en 1981. On ne saurait mieux définir ce document, très différent des ouvrages postérieurs sur la déportation, que par ce jugement de Martin du Gard : Peu de ces rescapés ont su rendre si fidèlement, si humblement, avec une telle absence de cabotinage et de tricherie, ce qu'a été leur vie de tous les jours, ses grandes angoisses, ses dangers, ses petites peines, ses petites joies. Et par celui d'Albert Camus, qui le reçut, lui aussi, sans nom d'auteur : On ne peut pas ne pas être profondément touché par le ton même du récit. Garder l'amour de la vie, la confiance, l'humour quelquefois, la tendresse toujours au milieu des charniers, c'est un tour de force ou une grâce, je ne sais pas. De Gaulle, lui-même, écrit à l'auteur, en novembre 1967 : Ce que vous avez vécu et subi, si jeune, si frêle [...] frappe d'autant mieux l'esprit et le coeur que vous le racontez sans recherche, sans littérature, même sans plainte, ni récrimination, ce qui ne vous empêche pas de le bien écrire. Procédant par une succession de scènes et de dialogues qui forment un tableau riche de spontanéité, d'émotion, d'amour et de simplicité, Béatrix de Toulouse-Lautrec fait surgir, sans chercher à philosopher, les mille misères de la vie carcérale, l'angoisse de la mort, mais aussi l'espoir et les petites joies qu'un rien suffisait à faire jaillir dans le malheur. Ce témoignage sans littérature méritait une seconde vie, quarante-cinq ans après son éclosion.
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Les Francs-maçons et le pouvoir
Jean-Andre Faucher
- FeniXX réédition numérique (Perrin)
- Vérités et légendes
- 10 Décembre 2015
- 9782402003452
Des milliers d'ouvrages ont été consacrés à la franc-maçonnerie et à ses membres. Aucune société, secrète ou non, ne s'est vue attribuer un rôle aussi important dans l'histoire de la France. Aucune n'a été l'objet de tant d'erreurs, qu'elles proviennent de maçons trop soucieux d'exalter son influence et son idéal, ou d'adversaires trop soucieux de démontrer l'existence permanente d'un pouvoir occulte. Il manquait un livre qui s'attache, par rapport aux légendes et aux rumeurs, à établir avec toute la précision et toutes les nuances possibles la réalité de l'influence maçonnique de la Révolution à nos jours. Les francs-maçons ont-ils constamment, depuis deux siècles, tiré les ficelles du pouvoir et orienté le cours de notre histoire ? Ont-ils joué un rôle décisif dans l'avènement et le déroulement de la Révolution française ? Ont-ils été les pères fondateurs des IIe et IIIe Républiques et les sous-marins d'une bonne partie des gouvernements de cette dernière ? L'arrivée au Palais Bourbon en juin 1981 du plus gros contingent de frères que l'on ait vu depuis 1936 signifie-t-elle que la franc-maçonnerie a retrouvé son poids antérieur ? L'influence des maçons doit-elle se mesurer seulement au nombre de portefeuilles ministériels et de sièges de députés ?