Dans sa première rencontre avec le cinéma de Kiarostami, le public européen découvrait un Iran profond : une vision contemplative, donc à distance, célébrant l'enfance et les villages, la vie dans un présent intemporel, comme intouchée par l'existence moderne. Complexe dans cette apparente simplicité, l'oeuvre d'Abbas Kiarostami connaîtra une transformation radicale. Il n'est plus alors un réalisateur «?iranien?», mais un cinéaste et photographe international. Animé par l'intranquillité qui l'engage à prendre la route, il semble être partout chez lui, avec le même détachement esthétique, sa sérénité, sa disponibilité, son ouverture. Ce livre reprend et rassemble les deux ouvrages de l'auteur sur l'oeuvre de Kiarostami publiés en 2001 et 2012. Il comprend un dialogue avec le réalisateur et photographe.
Essai d'esthétique de philosophie et d'Histoire à partir de la phrase d'Adorno, devenue une formule magique, mondialement célèbre :"Écrire un poème après Auschwitz est barbare". Recontextualisation de cette phrase et décryptage des positions d'Adorno, d'Heidegger et de Celan.
Cet essai interroge le présent du cinéma et revient sur son passé. Il situe l'histoire du cinéma entre deux pôles : l'opéra que le cinéma a remplacé et la télévision qui menace son existence aujourd'hui. Il envisage l'opéra, la télévision et le cinéma en eux-mêmes et dans les rapports qui les lient. Ainsi apparaissent les possibilités actuelles et diverses d'un cinéma saisi par la télévision : une « esthétique de la finitude », post-moderne, et des fantaisies de bande dessinée ; une distance « théâtrale », entre la présence et l'être-en-acte cinématographique, et la volonté de recréer leur unité par le grand style, proche de « l'opéra ».
Cet essai interroge le présent du cinéma et revient sur son passé. Il situe l'histoire du cinéma entre deux pôles : l'opéra que le cinéma a remplacé et la télévision qui menace son existence aujourd'hui. Il envisage l'opéra, la télévision et le cinéma en eux-mêmes et dans les rapports qui les lient. Ainsi apparaissent les possibilités actuelles et diverses d'un cinéma saisi par la télévision : une « esthétique de la finitude », post-moderne, et des fantaisies de bande dessinée ; une distance « théâtrale », entre la présence et l'être-en-acte cinématographique, et la volonté de recréer leur unité par le grand style, proche de « l'opéra ».